L'attendu référendum sur la réunification de Chypre a eu lieu le 24 avril 2004 et a eu les suivants résultats:
Les chypriotes turcs ont voté dans une grande majorité en faveur du Plan Annan, tandis que, les chypriotes grecs l'ont refusé. Avec 64,9% les chypriotes turcs ont soutenu la réunification de Chypre, seul un 35,1% des chypriotes turcs ont voté "non" à la réunification. La majorité des chypriotes grecs, au total 75,8%, ont refusé le Plan de Annan et seulement un 24,2% l'ont approuvé. Au total, la participation au référendum a montré que l'intérêt n'était pas moindre. Au Nord de l'île, 84,35% ont participé aux élections et au Sud 96,53% de la population. Ceci veut dire que les habitants de l'île de deux groupes se sont intéressés à la solution du conflit de Chypre. Mais le résultat du référendum sur la solution au conflit de Chypre est resté très loin de la solution espérée.
Les EEUU et l'UE ont hypothéqué l'avenir de l'île de Chypre et se sont mis d'accord afin d'utiliser ensemble l'île comme territoire de domination. Le Plan de Annan exprimait cet accord. Les peuples de Chypre se sont vus forcés soit à appuyer l'insistance des pouvoirs politiques des EEUU et de l'UE - en se référant à leur politique- ou de le refuser. Et c'est exactement ce qui ont fait les habitants de l'île: ils ont dit soit "oui" ou soit "non" à la réunification de Chypre. Le plan de Annan n'avait pas pour objectif la finalité d'interroger les chypriotes sur comment les peuples souhaitent se réunifier, sur comment ils souhaitent décider de leur destinée ou sur comment ils souhaitent construire un Chypre uni. Bien au contraire. Ce Plan servait seulement à équilibrer les avantages et les intentions des EEUU et de l'UE et les faire confirmer par les chypriotes. De cette manière le Plan de Annan a été seulement une tentative d'établir la "paix" impérialiste- mais sans succès-. La nouvelle situation dérivée du référendum, est que la majorité des chypriotes grecs a voté en contre du plan et que la majorité des chypriotes turcs l'ont soutenu, ceci montre que la compétitivité sera menée sous des nouvelles conditions à Chypre.
Qu'est ce qu'ils voulaient les partis, et qu'est ce qu'ils ont obtenu?
Avant la dissolution de l'Union Soviétique, les EEUU, l'URSS, en partie l'UE, la Turquie et la Grèce, ont été responsables de qu'on ne puisse pas trouver une solution concrète pour le conflit de Chypre. Les Nations Unies ont été la scène principale de la continuité de la lutte de compétitivité. Après la dissolution de l'Union Soviétique, la Russie n'a plus participé dans la question. Les autres participants ont continué de s'intéresser à la question de Chypre. Finalement ils étaient tombés d'accord sur le cadre du Plan de Annan. Mais, cette fois, la Russie a fait part de son retour et a refusé le projet de la résolution des Nations Unies. Ce refus a eu un impact dans le résultat du référendum, et pour cette raison, ni les EEUU ni l'UE ne pouvaient arriver à la solution du conflit de Chypre comme ils l'avaient espéré dans le contexte du Plan de Annan.
La Grèce ne pouvait réussir son plan d'annexer Chypre complètement pour la domination de l'UE. Après le résultat du référendum, la Turquie a des fortes probabilités de mener à bout sa politique de division. Dès maintenant, la Turquie est en train d'essayer d'utiliser le résultat du référendum pour sa politique avec la fin de: souligner qu'il doit être accepté la partie turque de l'île comme un Etat, par les déclarations des EEUU et de l'UE, l'abolition de l'embargo et l'établissement des représentations étrangères dans la partie turque.
Conclusion:
Ce résultat du référendum à la limite peut servir les intérêts du statu quo et ceux de l'impérialisme yankee. L'impérialisme yankee peut continuer à exercer sa domination sur l'île directement par les chypriotes turcs et une manière indirecte sur les chypriotes grecs.
L'UE, qui a commencé à considérer la«ligne vert» comme la frontière, peut exercer sa domination sur le sud de l'île.
Le référendum des chypriotes sera le début pour d'autres plans en ce qui concerne l'île et la politique de Chypre. La situation du pays après le référendum ne sera pas la même d'avant. Les opinions des dominateurs n'ont pas changé jusqu'à présent. Mais, il n'existe pas la possibilité de mener à bout ces opinions et ces plans avec l'ancienne politique. Le résultat de ce référendum a crée des bases matérielles pour la nouvelle politique. De plus, le référendum a permis que les deux peuples puissent faire une meilleure connaissance et a crée les possibilités pour amplifier les relations de confiance entre eux.
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