|
Le 1er mai, jour de l'unité, de la solidarité et de la lutte de la classe ouvrière, les ouvriers et travailleurs ont arrêté la production et ont rempli les places. Ce jour, les ouvriers des différents continents, parlant différents langues ont parlé dans le même langage, avec les mêmes émotions et battements du cur:«nous continueront à lutter contre le capitalisme, lequel est un système d'exploitation et d'oppression, contre leurs guerres et leurs agressions néo-libérales». Ils soulignaient que le 1er mai est une journée spéciale de lutte pour la classe ouvrière, avec les consignes suivantes:«Vive le 1er ma»,«Vive le socialisme».
Comme dans le monde entier, le 1er mai a été fêté dans notre pays, en Turquie et Kurdistan du Nord, dans beaucoup des villes, petites et grandes, avec un grand enthousiasme, par exemple à Istanbul, Izmir, Ankara et Adana. Malgré les interdictions de la dictature fasciste et les agressions de la police, comme dans le cur du Kurdistan, Amed, le 1er mai a été fêté dans beaucoup des lieux.
Les festivités les plus grandes ont eu lieu à Istanbul. Dans les années passées, l'Etat turc a essayé d'emprisonner le 1er mai dans une cage dans la place Abide-i-Hürriyet dans le quartier Sisli. Mais cette attitude de l'Etat a été refusée en lutte. Cette lutte a permis deux manifestations différentes du 1er mai, car les syndicats, organisations sociales et révolutionnaires ne se sont pas mis d'accord. Depuis toujours, les communistes, révolutionnaires et travailleurs souhaitaient fêter le 1er mai dans la place Taksim, car cette place est plus accessible et moins ouverte aux agressions en comparaison à la place Abide-i-Hürriyet. La très importante place de Taksim est un lieu dans lequel ont été assassinées 34 personnes le 1er mai 1977. Depuis des nombreuses années l'Etat interdit aux ouvriers de se réunir dans cette place. Il est nécessaire de reconquérir cette place et le seul chemin est la lutte. Malgré que l'état a interdit des manifestations dans la place Taksim cette année aussi et qu'il a proposé la place de Abide-i-Hürriyet à Sisli, 40.000 personnes des différents partis politiques et organisations comme DISK, KESK, TMMOB, TTB, ESP, TKP, ÖDP, DEHAP, HÖC, ont participé dans les festivités du 1er mai à Sarchane, près de la place Taksim. En fêtant le 1er mai en dehors de la place Abide-i-Hürriyet et en cassant le statu quo, le 1er mai a été libéré.
Environ 15.000 ouvriers et travailleurs ont participé aux festivités du 1er mai à Sisli en dehors de la place de Abide-i-Hürriyet organisées par quelques confédérations de syndicats comme Türk-Is, Hak-Is, des partis réformistes comme EMEP et quelques organisations révolutionnaires pliant le statu quo.
Pendant les festivités du 1er mai en Turquie et Kurdistan du Nord, les gens ont montré leur ténacité dans la lutte contre le capitalisme et son gouvernement de l'AKP, contre TÜSIAD ( l'organisation du capital), le capital international, l'impérialisme yankee et l'OTAN. Ils ont aussi montré leur solidarité avec les peuples de l'Irak et de la Palestine.
Le ESP (Plateforme Socialiste des Opprimés), qui a participé dans la manifestation du 1er mai, à Sarachane, a appelé l'attention des gens par leur discipline, leur ténacité, leur enthousiasme, leurs drapeaux, etc. Environ 1500 personnes marchaient derrière la pancarte du ESP qui disait:«L'OTAN ne passera pas, à bas l'impérialisme».
Pendant la manifestation le PCML a organisé un bloc militant dans lequel ont participé environ 100 personnes. Ils ont déplié une pancarte qui disait:«Le monde sera libéré par le socialisme» et leur organisation juvénile a déplié une pancarte qui disait:«KGÖ». Il a été divulgué que le PCML a déplié des pancartes et marché dans d'autres villes aussi. Avec les conquêtes du 1er mai les forces du PCML sont maintenant occupées avec la préparation des fortes protestes contre le sommet de l'OTAN qui aura lieu le 28 et 29 juin à Istanbul. Maintenant le devoir est d'amener à bout la consigne criée à haute voix le 1er mai :«L'OTAN ne passera pas, nous encerclerons l'OTAN à Istanbul».
|
