Pendant les festivités de Newroz (jour festif des kurdes et des peuples dans le Moye, Orient et l'Asie Centrale que signifie le réveil du printemps), le 21 mars dans la ville de Mersin, a éclaté l'hystérie chauviniste. Pendant le meeting de Newroz, organisé par le peuple kurde, un drapeau turc dans les mains des enfants a été traîné par terre, a provoqué un lynchage du chauvinisme et du nationalisme turc excité.
A Trabzon, une bande de 2000 personnes, dirigée par les forces militaristes de l'Etat, MHP (Parti du Mouvement National) et d'autres forces fascistes ont tenté de lyncher 5 révolutionnaires de TAYAD lesquels distribuaient des volants. Dans cette affaire n'ont pas été arrêtés les agresseurs mais les révolutionnaires qui avaient été agressés et auxquels on avait essayé de lyncher. Cette agression, soutenue par l'Etat fasciste turc a amené une série d'autres faits semblables dans d'autres lieux du pays. Dans quelques universités, villes et quartiers, l'Etat a utilisé les MHP fascistes et une partie de la société étourdie par le venin chauviniste comme des tenailles pour leurs attaques avec la démagogie«ils br»lent des drapeaux» « attaques du PKK ou kurdes».
L'Etat bourgeois turc est connu par ses méthodes de guerre psychologique et leurs provocations grossières. Auparavant il a entretenu les conflits internes afin d'arrêter et pousser en arrière la lutte développé par les ouvriers et les travailleurs contre le régime fasciste et le capitalisme collaborationniste avec la démagogie»il y a des attaques contre les mosquées» et « danger du communisme». Et maintenant il tente de faire une cible du peuple kurde, lequel lutte pour ses droits nationaux et démocratiques.
En 1992, le gouvernement et des bandes civiles réactionnaires fascistes utilisées par celui-ci, ont br»lés vifs 35 artistes e intellectuels progressistes alevis (un courant de culte islamique opprimé, qui es plus tolérante) dans l'hôtel Madimak dans la ville de Sivas. En 1978 ont assassinés des centaines d'alevis à Kahraman Maras dans les années 90 des milliers des kurdes patriotes à travers de la politique de liquidation et de non reconnaissance du chauvinisme turc.
Aussi aujourd'hui c'est comme ça, ce n'est pas « l'Etat à l'intérieur de l'Etat» qui prépare ces attaques chauvinistes, comme l'affirment certaines courants politiques, mais le propre Etat fasciste avec ses institutions et sa politique. Penser différemment ou l'interpréter autrement signifierait absoudre cet Etat criminel. Car l'ordre d'attaque l'a donnée le Chef de l'Etat Majeur Turc. Hilmi Özkök, chef de l'Etat Majeur, a caractérisé les kurdes comme des « citoyens présumés» les faisant devenir la cible d'agression.
Juste après ils ont commencé les attaques et l'hissée des drapeaux.
Sans aucun doute, tous ces faits n'ont pas été un simple hasard :
En Irak a été élu Celal Talabani (président de l'Alliance Kurde de Patriotes dans le Kurdistan du Sud) comme président d'Etat, les kurdes ont gagné beaucoup de votes dans les élections de Kerkuk et la publication de que maintenant Kerkuk deviendra une ville kurde, suspendre les lignes rouges de l'Etat turc en ce qui se réfère au Kurdistan irakien, comme aussi au Kurdistan iranien et syrien, tout ceci a dirigée les regards des kurdes vers le Kurdistan turc (Kurdistan du Nord) et vers le Kurdistan du Sud.
D'autre part, la publication de la déclaration de A. ÖCALAN le 21 mars, les festivités de Newroz sur le « confédérationalism», qui vraiment signifie intégration et solidarité culturelle et économique sans changer les frontières» entre les quatre parties du Kurdistan, la possibilité d'un nouveau procès à ÖCALAN de la part du Tribunal européen des Droits de l'Homme, l'encerclement de l'extérieur de l'Etat turc suite à la question e Chypre et de l'Arménie, et bien d'autres facteurs, ont fait éclater l'hystérie chauviniste.
Dans ce procès, l'armée turque a mis en difficulté le gouvernement motivé d'une manière islamiste, lequel vit des contradictions avec l'impérialisme yankee et les impérialistes de l'UE, et que commence à avoir des problèmes pour gouverner.
Et essaye de récupérer son influence, laquelle est diminuée depuis un certains temps,
Dans le domaine politique, à travers la reconquête de sa position antérieure. Il existe cette contradiction entre l'armée et le gouvernement. La pression interne et externe a amené le gouvernement de l'AKP à décider des mesures qu'augmente encore d'avantage la dépendance envers les impérialistes. Premièrement il a accepte de que les EEUU utilisent Incirlik comme ils le souhaitent. Deuxièmement, il a signé un accord avec la FMI qui est valable jusqu'en 2007.
On empoissonne la classe ouvrière turque et le peuple sous ces conditions, il s'agit de les éloigner de leurs véritables intérêts de classe, de les aliéner. Ceci constitue une énorme déviation politique et idéologique.
La direction du PCML a adressé l'appel suivant à la classe ouvrière turque et au peuple contre cet empoissonnement :
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