L'usine « ETI L'Aluminium» à Seydisehir, Konya, est la seule installation de production intégrée pour la dépuration de l'aluminium en Turquie, avec une production annuelle d'aluminium de 64000 tonnes. Cette installation de production est exposée pour la deuxième fois à une éventuelle privatisation. Aujourd'hui même, il y a 1718 ouvriers que travaillent dans l'entreprise intégrée, laquelle produit de l'aluminium depuis 1974. On cherche à privatiser cette entreprise, l'entreprise que signifie, dans la ville de Seydisehir avec ses environ 60.000 habitants, la source d'entrées fondamentale du peuple.
Les tentatives de l'Etat pour privatiser l'usine Eti Aluminium, se confrontent avec la résistance des ouvriers et du peuple.
Des milliers d'agents de police, de gendarmerie, de l'armée de l'air, des commandos spéciaux, des tanks, des chiens policiers et de gaz piquant! L'Etat a mis en marche, véritablement, tout son mécanisme de répression. L'objectif à Seydisehir est de casser la résistance des ouvriers et de la ville entière, ainsi que d'empêcher qu'il puisse s'organiser et se vivre un nouveau SEKA.
Pas seulement les ouvriers offrent résistance, mais tout le peuple de la ville. Près de deux mil ouvriers, leurs épouses et enfants, leurs relations, les propriétaires des petites boutiques, les étudiants, le peuple entier offre résistance à Seydisehir. Ils ont construit des barricades dans l'usine, des milliers des personnes se sont réunies devant les portes de l'usine, les petites boutiques restent fermées en signe de protestation, et les écoles sont boycottées. Jusqu'à que des potentiels acheteurs, lesquels souhaitaient visiter l'usine, ont du fuir, à cause des luttes des ouvriers et du peuple contre la police, sans avoir pu finir la reconnaissance de l'usine. Il y a eu environ 50 ouvriers blessés, résultat des attaques de la police avec des bombes de gaz.
Les ouvriers de l'usine et la population de Seydisehir, se sont unis contre la privatisation. Partis politiques et organisations démocratiques de masses, lesquelles sont contre la privatisation d'Eti Aluminium, ont fondé une « Assemblée de la Ville». Les propriétaires des boutiques montrent leur protestation contre la privatisation en mettant des affiches dans leurs vitrines que disent : « Non à la privatisation».
La résistance des ouvriers de SEKA et le soutient du peuple d'Izmit, montrent le chemin à Seydisehir. Ce qui provoque le plus peur à l'Etat, au capital et au gouvernement de l'AKP, est qu'il se développe aussi à Seydisehir, une confiance propre de la résistance.
Les actions de solidarité et de soutient à la résistance qui offrent les ouvriers d'Eti Aluminium et le peuple de Serydisehir augmentent aussi contre l'attaque de privatisation de l'Etat.
L'Association Socialiste de la Jeunesse (SGD), à Ankara a salué la résistance de Seydisehir, en faisant le 24 mai une conférence de presse à Kizilay, et les ouvriers de TEKEL à Adana, ont réalisé le 25 mai une action dans laquelle a participé aussi la ESP. La ESP a annoncé avec des actions à Adana et Izmir, qu'elle saluait la résistance des ouvriers de Seydisehir et q'elle le soutiendra jusqu'à la fin.
Pour protester contre l'attaque de la police contre les ouvriers de Seydosehir, et contre la décision de prohiber le syndicat Egitim-Sen, le PCML a bombardé le 29 mai, la succursale de la Banque Oyak à Caglayan. Le PCML a déclaré de qu'il ne restera sans réponse aucun attaque contre les ouvriers de Seydisehir et d'Egitim-Sen. Aussi il a été fait public de que le 30 mai, le bâtiment du gouvernement de l'AKP à Seydisehir, lequel avait décidé de privatiser l'usine à Seydisehir, a été bombardé par FESK (Forces Armées des Pauvres et des Opprimés).
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