La Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH), a décidé de qu'Abdullah Ocalan, condamné comme président du PKK par la justice turque, d'abord à la mort et après à la perpétuité, n'a pas « été condamné de manière juste». Ils ont envoyé l'acte d'Abdullah Ocalan au Comité de Ministres du Conseil Européen, en exigeant un nouveau procès judiciaire. Ainsi il s'est ouvert le chemin pour un nouveau procès judiciaire d'Abdullah Ocalan. Cette situation n'est pas surprenante. Et comme on pouvait s'attendre, ainsi il a commencé la campagne de falsification chauviniste, que de fait avait déjà commencée bien avant, et que maintenant à l'annonce du jugement s'est mobilisé avec toutes leurs forces.
Autant le CEDH, qui est un organe de l'UE laquelle par sa part est une union des monopoles impérialistes, comme aussi les libéraux turcs et les généraux avec ses successeurs politiques, sont totalement d'accord de qu'Ocalan est un « terroriste» et de qu'il est « coupable». Tous ils sont d'accord de que le soulèvement légitime du peuple kurde, qui le mène à bout sur la base de la revendication de liberté nationale, des droits démocratiques et politiques, et son droit à la résistance armée contre les oppresseurs c'est de la « terreur». Aussi la Cour Européenne des Droits de l'Homme, a annoncée dans sa décision de que « Ocalan est considéré comme leader d'une organisation terroriste et dangereuse de Turquie», el propre Cour a caractérisé Ocalan de « terroriste». Selon le CEDH, la séquestration d'Ocalan à Kenya par une conspiration des impérialistes européens et yankees et sa remise à l'Etat turc, était en accord avec les lois et le CEDH, a essayé de caractériser l'action de séquestre international comme une action légitime. Même, le CEDH a soutenu dans sa décision sous le prétexte de la « sécurité», la détention en isolement à laquelle est exposé Ocalan à Imrali, île dans la mer de Marmara en Turquie.
Les objections que fait le CEDH sont limitées à des causes formelles, comme la durée de sa détention, la présence d'un juge militaire au Tribunal et la violation du droit à la défense d'Ocalan.
La détention d'Ocalan est le produit d'une conspiration impérialiste internationale.
Abdullah Ocalan, leader du PKK et du mouvement national kurde, a été séquestré le 15 février 1999 par une action de piraterie internationale des Etats Unies à Kenya, donné à la Turquie et depuis lors, il se trouve en détention en isolement dans une prison à Imrali, spécialement libérée pour lui.
Le régime colonial fasciste turc lequel a exposé la nation kurde à des grandes injustices historiques, barbarie, assimilation, non reconnaissance et liquidation, tente de faire un procès et de condamner la nation kurde qu'utilise son droit de se défendre en contre de tout ceci, dans la personne d'Ocalan.
Au nom d'Ocalan, des concepts comme « tête de terroriste», « assassin des bébés», « assassin de 30.000 êtres humains» ont été convertis dans le langage obligatoire des journaux et des chaînes de télévision. Il a été empêché avec de la violence idéologique et politique la naissance d'un doute, le plus petit qu'il soit, dans les têtes de la classe ouvrière et des travailleurs turcs. Les initiatives du mouvement national kurde et des Marxistes Léninistes Communistes dans l'Occident (en Turquie) de créer un front démocratique contre ces provocations chauvinistes, ont été aussi accueillies avec la violence fasciste.
Le Tribunal d'Imrali a condamné la nation kurde innocente
Le Tribunal à Imrali a été formé spécialement avec le but de couvrir les actions du régime colonial fasciste contre le peuple kurde. Pareillement que dans les « Tribunaux de Liberté» (tribunaux spéciaux) qui condamnaient à mort les Seyh Saits (Seyh Sait a dirigé le soulèvement national dans l'année 1925, contre l'Etat turc), aussi, dans le Tribunal de Sécurité de l'Etat, qui a condamné Ocalan à la peine de mort, étaient présents les représentants des tyrans. Ce qui a été jugé dans ce Tribunal a été le droit légitime de résistance d'un peuple pour sa libération nationale, contre ses oppresseurs. Ocalan non seulement a été déclaré comme l'assassin de 10.000 soldats, qui devaient mourir pour les sales intérêts de ceux qui sont au pouvoir, mais aussi pour la mort de 20.000 patriotes kurdes. Ainsi est que le régime colonial a couvert les faits avec des mensonges. La décision du Tribunal Européen des Droits de l'Homme, d'agir à nouveau dans le cas d'Ocalan, a beaucoup inquiété tous les souteneurs du colonialisme turc.
Car, ils ont peur de que la question kurde devienne à nouveau le thème de discussion. Ils ont peur de qu'il tombe le mur de silence qu'ils ont levé au tour d'Ocalan. Car si ceci arrivait, alors, il sortira à la lumière du jour, les crimes historiques que la bourgeoisie colonialiste turque a commis contre la nation kurde.
Dans le premier tour du cas Ocalan, les masses du peuple kurde et turc ont déjà été poussées d'un coté du champ visuel par la violence policière, ils se sont laissés entraîner par l'Etat bourgeois turc à travers des paroles chauvinistes. Dans le deuxième tour, les masses démocratiques turques et kurdes pouvaient sortir dans les rues avec la consigne de justice, équité et fraternité, en exigeant une paix juste et démocratique.
Notre appel à la fraternité
La consigne « Liberté pour Ocalan» signifie demander le droit de la nation kurde de faire de la politique. Au même temps, est la revendication à juger les responsables de la guerre sale. Et, c'est l'appel à condamner la tyrannie historique des colonialistes turcs face au peuple kurde. C'est l'appel à demander des comptes à ceux qui sont au pouvoir, pour la mort des travailleurs, lesquels ont été poussés, équipés avec des uniformes militaires à une guerre contre le peuple frère pour les sales intérêts de la bourgeoisie turque. C'est l'appel à demander des comptes pour tous les peuples en Kurdistan, qui ont été br»lés et détruits, pour les millions des personnes forcées à la migration, les femmes violées et pour les dizaines des milliers qui ont été torturés et jetés en prison. C'est la main de l'unité et de la solidarité qui s'étend au peuple kurde que les Tribunaux injustes du régime veulent juger dans la personne d'Ocalan.
C'est un temps avec une ambiance politique, ou des millions d'opprimés kurdes sortent dans les rues avec les images d'Ocalan, et d'un autre coté, les opprimés turcs méprisent Ocalan suite à les actions provocatrices de la bourgeoisie turque, l'exigence de « liberté pour Ocalan» est un appel à l'unité et la fraternité du peuple turc et du peuple kurde contre les oppresseurs.
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