Malgré les prohibitions, a eu lieu la première Conférence Internationale Contre les Disparitions du 17 au 19 mai 1996 à Istanbul. A été convoqué contre l'attaque d'oppression, intimidation et liquidation du système impérialiste capitaliste, en contre des communistes, révolutionnaires et les personnes de l'opposition progressiste, avec cette attaque ils essayent d'empêcher la libération nationale et sociale des classes et des nations opprimées. La Conférence a fondée le Comité International Contre les Disparitions : ICAD, et a annoncé les semaines du 17 au 31 mai, comme Semaines Internationales Contre les Disparitions. Pendant ces semaines, ou on renforce la lutte internationale contre les disparitions forcées et on demande des comptes aux responsables, ont été réalisées des nombreuses actions en Turquie et Kurdistan du Nord.
A Istanbul, ICAD, IHD (Associations de Droits de l'Homme et YADAK-DER (Association de solidarité avec les familles et amis des disparus)) ont préparé ensemble un programme pour les Semaines Internationales, et ont commencé le 17 mai avec leur plan d'action. Avec beaucoup d'actions différentes, ont réalisé entre autres, un meeting et une manifestation de commémoration dans les tombes de Hasan Ocak, membre fondateur de notre Parti, lequel est devenu un symbole de la lutte contre les disparitions, et de Ridvan Karakoc, dans le quartier de Gazi à Istanbul. Ont participé 300 personnes dans cette manifestation. Le 21 mai, les mères du samedi, lesquelles avaient protesté chaque samedi dans les années 96 à 99, pendant 200 semaines devant le Collège Galatasaray, se sont retrouvées une fois encore et ont demandé des comptes aux responsables.
Presque dans chaque quartier d'Istanbul nous pouvions écouter des consignes comme : « nous demanderons des comptes aux responsables pour nos disparu», de la ESP.
D'Istanbul à Adana, d'Izmir à Malatya, d'Ankara à Manisa, de Eskisehir à Antalya il a été crié en Turquie et au Kurdistan du Nord, la consigne « éclaircissement sur le destin des disparus, à demander des comptes aux responsables» au moyen des manifestations, des meetings, de conférences de presse, rassemblements de commémoration, des expositions de photos, et. La force matrice principale a été la ESP, mais quelques actions ont aussi été organisées ensemble ou soutenues par d'autres forces patriotes, progressistes, révolutionnaires et socialistes, comme l'IHD, YAKAY-DER, SGD, DEHAP, SDP, EHP, des lecteurs du Mücadele Birligi, Partizan, et le syndicat Tekstil-Sen. Dans sa déclaration la ESP a signalé de que le fait de faire disparaître les personnes, est une méthode d'attaque aux progressistes patriotes et révolutionnaires, qui a été appliqué systématiquement du Chili au Népal, de l'Argentine à la Turquie ainsi qu'en Irak et au reste du monde, et à nos jours encore quelques pays continuent à l'appliquer. La ESP a laissé en clair de qu'elle n'accepterait pas cette politique de l'Etat, de séquestrer et faire disparaître les personnes, de que les auteurs de ceci seront poursuivis et jugés.
ICAD qui mène une lutte active internationale contre les disparitions depuis sa fondation dans l'année 1996, a organisé pendant les Semaines Internationales Contre les Disparitions forcées, des actions dans beaucoup des pays, comme en Turquie, Allemagne, France, Suisse, Angleterre, Pays Bas e Belgique, et a ainsi montré de que la lutte grandi.
ICAD a dit de que « la lutte contre les disparitions forcées et tout type de violation de droits de l'homme, ne peut pas être séparée de la lutte contre les occupations et les attaques néolibérales impérialistes» et de que ICAD lutte avec cette même conscience. ICAD appelle toutes les personnes démocratiques et progressistes à intercéder en faveur des disparus, à demander des comptes aux auteurs et à augmenter la lutte contre les disparitions. Depuis la Conférence de Fondation, l'année 1996 à Istanbul jusqu'à aujourd'hui. ICAD a organisé des Conférences Internationales en Colombie (1997), aux Iles Philippines (1999) et en Allemagne (2002). ICAD prépare actuellement la prochaine Conférence Internationale pour mai 2006 au Kurdistan (dans la ville d'Amed). Pour deux raisons la Conférence est organisée au Kurdistan, premièrement, parce qu'en Turquie et au Kurdistan du Nord, le problème des disparitions existe encore. Selon les informations de l'IHD, 850 personnes ont disparu pendant leur détention. La deuxième raison est le fait de qu'en Irak et au Moyen Orient disparaissant des milliers des personnes pendant leur détention.
ICAD fait un appel à toutes les organisations et personnes intéressées à participer à la 5ème Conférence International Contre les Disparitions forcées pour lever la voix des disparus.
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