Les ouvriers des chantiers navals dissent: Ca Suffit!*
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Tuzla ce sont les chantiers navals les plus grands d'Istanbul. Il s'agit des entreprises privées qui exploitent très intensément les ouvriers. Les ouvriers des chantiers navals ne possèdent pas des droits sociaux ni de sécurité sociale et leur vie n'est pas garantie. Dans ces chantiers travaillent des dizaines des milliers d'ouvriers, mais pas plus de mil sont enregistrés et possèdent une assurance sociale. Chaque mois, plusieurs ouvriers sont blessées ou meurent à la suite des « accident de travail».

Ces faits sont beaucoup moins « des accidents» mais plutôt les conséquences inévitables de la production flexible et fragile qui est utilisée sans pitié dans les chantiers maritimes. Les patrons ne dépensent pas un centime dans la sécurité au travail et dans une branche comme les chantiers navals, ceci amène à une issue fatale. Les ouvriers des chantiers navals sont disséminés dans des centaines d'entreprises tertiaires.

Le 14 juin il y a eu « un accident de travail» de plus et à la suite de ceci un ouvrier est décédé et cinq autres ont été gravement blessés.

Au petit matin du 16 juin, des milliers des ouvriers des chantiers navals se sont déclaré en grève et suivant un appel du syndicat Limter-Is, ont marché vers la route principale des chantiers navals, marchant de chantier en chantier, leur nombre a augmenté de plus en plus en arrivant au chantier naval de Torgem, où avait eu lieu « l'accident», ils étaient déjà plus de 4000.

La route des chantiers navals a été bloquée pendant 3 heures par les ouvriers, et ceci, a quasiment paralysé la E-5, autoroute principale d'Istanbul. Les fermetures de routes sont une forme de lutte que notre classe ouvrière utilise de plus en plus dans sa lutte contre l'exploitation, la privatisation et les attaques néo libérales. Cette forme de lutte s'est développée spécialement dans le mouvement des chômeurs en Amerique Latine et a été introduite dans notre pays, surtout, par les forces révolutionnaires et d'avant-garde.

La production dans les chantiers navals a été arrêtée pendant trois heures.

Des milliers d'ouvriers des chantiers navals ont uni leur haine silencieuse dans une manifestation grande et furieuse : Ca Suffit ! Les ouvriers exigent dans leur revendications sécurité de travail, diminution du temps de travail, amélioration des dures conditions de travail, reconnaissance du syndicat Limter-Is, de la part des patrons des chantiers navals.

Le président du syndicat Limter-Is, Cem Dinc, a fait une déclaration devant le chantier naval où a eu lieu « l'accident». Dinc a critiqué le système d'exploitation des patrons qui se traduit par des ouvriers blessés et morts, et a dit: « nous ne souhaitons pas mourir au travail. Nous souhaitons des conditions de travail humaines. Nous souhaitons une vie juste et humaine. Nous souhaitons le droit d'organisation pour tous les ouvriers. Nous souhaitons une assurance sociale. Les patrons suppriment le droit à s'organiser. Tuzla est le ciel pour les patrons, mais l'enfer pour les ouvriers».

Le vice-président de la Confédération de Syndicats Ouvriers Révolutionnaires (DISK), Adnan Serdaroglu et le président du syndicat du cuir (Deri-Is), département Tuzla, Hasan Sonkaya, ont fait des discours adressés aux ouvriers :

« Nous refusons le syndicalisme vieux et bureaucratique»

Limter-Is (syndicat des ouvriers du port et de digue) est un syndicat révolutionnaire que plusieurs fois a été la cible des attaques de la part des patrons et de l'Etat. Depuis plus de 10 ans essaye de s'organiser dans les chantiers navals. Mais, il n'a toujours pas pu obtenir le droit de faire des accords collectifs avec les patrons. A chaque fois qu'il s'organise dans une entreprise, les patrons immédiatement licencient les ouvriers. Les patrons reçoivent beaucoup d'aide matérielle de l'Etat contre la grève des ouvriers. Les conditions dans les chantiers navals constituent un autre obstacle important car seulement très peu d'ouvriers sont enregistrés, près de 85-90% des ouvriers travaillent sans papiers.

Le 7 mars 1999, le secrétaire de l'éducation du syndicat Limter-Is, et un leader ouvrier politique connu, Suleyman Yeter, ont été assassinés en détention par la police. Dans le jugement contre leurs assassins, seulement un agent de police a été sentencié d'une manière très bizarre.

Le président du syndicat Cem Dinc a dit dans un entretien : « l'histoire des ouvriers du chantier naval de Tuzla, est au même temps l'histoire des millions d'ouvriers dans tous les coins du monde. Le processus de globalisation impérialiste a détruit les droits et sécurités sociales des ouvriers. Les entreprises ont été divisées en parties très petites. Mais je sais aussi que nos camarades ouvriers s'organisent dans le monde entier. Essayent de faire tomber le blocus capitaliste et de s'organiser d'une manière nouvelle et de lutte de classes.

Notre syndicat refuse le vieux syndicalisme, bureaucratique. Notre syndicat prend appui dans l'initiative de la base. Notre lutte n'est pas basée dans la légalité mais dans la légitimité. Nous ne nous limitons pas à des lois votées par la classe régnante. Notre lutte ne se fonds pas en organisation comme les entreprises, mais selon des régions industrielles. Nous ne nous organisons pas seulement dans les chantiers navals, mais aussi dans les quartiers où ils habitent les ouvriers.

Nous apprenons de nos camarades de l'Argentine et de la Bolivie la méthode de la lutte des rues et nous l'appliquons. Nous apprenons aussi de la lutte militante des ouvriers des chantiers navals espagnols. Je souhaite transmettre les salutations de nos ouvriers des chantiers navals aux ouvriers espagnols et latino américains.

En avant camarades, nous vaincrons !

 

 

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Tuzla ce sont les chantiers navals les plus grands d'Istanbul. Il s'agit des entreprises privées qui exploitent très intensément les ouvriers. Les ouvriers des chantiers navals ne possèdent pas des droits sociaux ni de sécurité sociale et leur vie n'est pas garantie. Dans ces chantiers travaillent des dizaines des milliers d'ouvriers, mais pas plus de mil sont enregistrés et possèdent une assurance sociale. Chaque mois, plusieurs ouvriers sont blessées ou meurent à la suite des « accident de travail».

Ces faits sont beaucoup moins « des accidents» mais plutôt les conséquences inévitables de la production flexible et fragile qui est utilisée sans pitié dans les chantiers maritimes. Les patrons ne dépensent pas un centime dans la sécurité au travail et dans une branche comme les chantiers navals, ceci amène à une issue fatale. Les ouvriers des chantiers navals sont disséminés dans des centaines d'entreprises tertiaires.

Le 14 juin il y a eu « un accident de travail» de plus et à la suite de ceci un ouvrier est décédé et cinq autres ont été gravement blessés.

Au petit matin du 16 juin, des milliers des ouvriers des chantiers navals se sont déclaré en grève et suivant un appel du syndicat Limter-Is, ont marché vers la route principale des chantiers navals, marchant de chantier en chantier, leur nombre a augmenté de plus en plus en arrivant au chantier naval de Torgem, où avait eu lieu « l'accident», ils étaient déjà plus de 4000.

La route des chantiers navals a été bloquée pendant 3 heures par les ouvriers, et ceci, a quasiment paralysé la E-5, autoroute principale d'Istanbul. Les fermetures de routes sont une forme de lutte que notre classe ouvrière utilise de plus en plus dans sa lutte contre l'exploitation, la privatisation et les attaques néo libérales. Cette forme de lutte s'est développée spécialement dans le mouvement des chômeurs en Amerique Latine et a été introduite dans notre pays, surtout, par les forces révolutionnaires et d'avant-garde.

La production dans les chantiers navals a été arrêtée pendant trois heures.

Des milliers d'ouvriers des chantiers navals ont uni leur haine silencieuse dans une manifestation grande et furieuse : Ca Suffit ! Les ouvriers exigent dans leur revendications sécurité de travail, diminution du temps de travail, amélioration des dures conditions de travail, reconnaissance du syndicat Limter-Is, de la part des patrons des chantiers navals.

Le président du syndicat Limter-Is, Cem Dinc, a fait une déclaration devant le chantier naval où a eu lieu « l'accident». Dinc a critiqué le système d'exploitation des patrons qui se traduit par des ouvriers blessés et morts, et a dit: « nous ne souhaitons pas mourir au travail. Nous souhaitons des conditions de travail humaines. Nous souhaitons une vie juste et humaine. Nous souhaitons le droit d'organisation pour tous les ouvriers. Nous souhaitons une assurance sociale. Les patrons suppriment le droit à s'organiser. Tuzla est le ciel pour les patrons, mais l'enfer pour les ouvriers».

Le vice-président de la Confédération de Syndicats Ouvriers Révolutionnaires (DISK), Adnan Serdaroglu et le président du syndicat du cuir (Deri-Is), département Tuzla, Hasan Sonkaya, ont fait des discours adressés aux ouvriers :

« Nous refusons le syndicalisme vieux et bureaucratique»

Limter-Is (syndicat des ouvriers du port et de digue) est un syndicat révolutionnaire que plusieurs fois a été la cible des attaques de la part des patrons et de l'Etat. Depuis plus de 10 ans essaye de s'organiser dans les chantiers navals. Mais, il n'a toujours pas pu obtenir le droit de faire des accords collectifs avec les patrons. A chaque fois qu'il s'organise dans une entreprise, les patrons immédiatement licencient les ouvriers. Les patrons reçoivent beaucoup d'aide matérielle de l'Etat contre la grève des ouvriers. Les conditions dans les chantiers navals constituent un autre obstacle important car seulement très peu d'ouvriers sont enregistrés, près de 85-90% des ouvriers travaillent sans papiers.

Le 7 mars 1999, le secrétaire de l'éducation du syndicat Limter-Is, et un leader ouvrier politique connu, Suleyman Yeter, ont été assassinés en détention par la police. Dans le jugement contre leurs assassins, seulement un agent de police a été sentencié d'une manière très bizarre.

Le président du syndicat Cem Dinc a dit dans un entretien : « l'histoire des ouvriers du chantier naval de Tuzla, est au même temps l'histoire des millions d'ouvriers dans tous les coins du monde. Le processus de globalisation impérialiste a détruit les droits et sécurités sociales des ouvriers. Les entreprises ont été divisées en parties très petites. Mais je sais aussi que nos camarades ouvriers s'organisent dans le monde entier. Essayent de faire tomber le blocus capitaliste et de s'organiser d'une manière nouvelle et de lutte de classes.

Notre syndicat refuse le vieux syndicalisme, bureaucratique. Notre syndicat prend appui dans l'initiative de la base. Notre lutte n'est pas basée dans la légalité mais dans la légitimité. Nous ne nous limitons pas à des lois votées par la classe régnante. Notre lutte ne se fonds pas en organisation comme les entreprises, mais selon des régions industrielles. Nous ne nous organisons pas seulement dans les chantiers navals, mais aussi dans les quartiers où ils habitent les ouvriers.

Nous apprenons de nos camarades de l'Argentine et de la Bolivie la méthode de la lutte des rues et nous l'appliquons. Nous apprenons aussi de la lutte militante des ouvriers des chantiers navals espagnols. Je souhaite transmettre les salutations de nos ouvriers des chantiers navals aux ouvriers espagnols et latino américains.

En avant camarades, nous vaincrons !