LA RESISTANCE A COCA COLA
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Les ouvriers de Coca Cola à Istanbul ont continué leur résistance en occupant l'usine le 20 juillet.

Les occupations d'usine se sont généralisées comme des instruments de la lutte ouvrière contre les attaques du capital. Les ouvriers de Coca Cola et Gorsel-Plastique se sont ajoutés aux ouvriers de SEKA et au Port de Mersin qui continuent les occupations de lieux de travail.

Les ouvriers avec Ali Riza Kucukosmanoglu, président du Syndicat du Transport (Nakliyat-Is) ont ouvert des lettres avec la consigne«Coca Cola rendra comptes aux ouvriers» et ont montré qu'ils étaient décidés à continuer l'occupation, jusqu'à que leurs demandes de retourner au travail soient acceptés. Tandis que les ouvriers attendaient dans l'usine avec leurs femmes et leurs enfants, la police se préparait pour attaquer les ouvriers, protégeant ainsi les intérêts des patrons de Coca Cola. La police qui a amené des bombes à gaz à l'usine, a menacé les ouvriers de les attaquer s'ils ne quittaient pas l'usine. Les exécutifs de Nakliyat-Is et les avocats du syndicat ont soutenu l'occupation de l'usine par les ouvriers.

En continuant l'occupation, les exécutifs du Syndicat des Tricots (Tekstil-Sen) et des membres de la ESP ont soutenu les ouvriers résistants de Coca Cola en visitant l'usine. Le représentant de la Fédération des Syndicats Ouvriers d'Amérique (AFL) a aussi déclaré qu'ils soutenaient la mobilisation et qu'ils allaient offrir soutient financier. Aussi, le président général de DISK a envoyé un message de soutient aux ouvriers.

Devant une telle résistance, les patrons acceptent de se réunir avec les ouvriers? Mais, les exécutifs de Nakliyat-Is et les ouvriers ont refusé le budget « nous paierons vos compensations et vous partirez» et ont déclaré qu'ils ne sortiraient pas de l'usine jusqu'à la reprise du travail.

Devant cette situation, la police a attaqué les ouvriers. Les ouvriers se sont afférés et ont résisté face à la police. Pendant la première attaque, la police a détenu dix ouvriers de l'usine. Ceux qui attendaient dehors pour soutenir, ont protesté contre l'attaque de la police avec des slogans.

Les 97 détenus, même le président de Nakliyat-Is, Ali Riza Kucukosmanoglu et un des exécutifs du syndicat, Recep Bulmus, ont été mis en liberté le jour suivant. Cette attaque de la police n'a pas réussi à empêcher la résistance.

 

 

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LA RESISTANCE A COCA COLA
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Les ouvriers de Coca Cola à Istanbul ont continué leur résistance en occupant l'usine le 20 juillet.

Les occupations d'usine se sont généralisées comme des instruments de la lutte ouvrière contre les attaques du capital. Les ouvriers de Coca Cola et Gorsel-Plastique se sont ajoutés aux ouvriers de SEKA et au Port de Mersin qui continuent les occupations de lieux de travail.

Les ouvriers avec Ali Riza Kucukosmanoglu, président du Syndicat du Transport (Nakliyat-Is) ont ouvert des lettres avec la consigne«Coca Cola rendra comptes aux ouvriers» et ont montré qu'ils étaient décidés à continuer l'occupation, jusqu'à que leurs demandes de retourner au travail soient acceptés. Tandis que les ouvriers attendaient dans l'usine avec leurs femmes et leurs enfants, la police se préparait pour attaquer les ouvriers, protégeant ainsi les intérêts des patrons de Coca Cola. La police qui a amené des bombes à gaz à l'usine, a menacé les ouvriers de les attaquer s'ils ne quittaient pas l'usine. Les exécutifs de Nakliyat-Is et les avocats du syndicat ont soutenu l'occupation de l'usine par les ouvriers.

En continuant l'occupation, les exécutifs du Syndicat des Tricots (Tekstil-Sen) et des membres de la ESP ont soutenu les ouvriers résistants de Coca Cola en visitant l'usine. Le représentant de la Fédération des Syndicats Ouvriers d'Amérique (AFL) a aussi déclaré qu'ils soutenaient la mobilisation et qu'ils allaient offrir soutient financier. Aussi, le président général de DISK a envoyé un message de soutient aux ouvriers.

Devant une telle résistance, les patrons acceptent de se réunir avec les ouvriers? Mais, les exécutifs de Nakliyat-Is et les ouvriers ont refusé le budget « nous paierons vos compensations et vous partirez» et ont déclaré qu'ils ne sortiraient pas de l'usine jusqu'à la reprise du travail.

Devant cette situation, la police a attaqué les ouvriers. Les ouvriers se sont afférés et ont résisté face à la police. Pendant la première attaque, la police a détenu dix ouvriers de l'usine. Ceux qui attendaient dehors pour soutenir, ont protesté contre l'attaque de la police avec des slogans.

Les 97 détenus, même le président de Nakliyat-Is, Ali Riza Kucukosmanoglu et un des exécutifs du syndicat, Recep Bulmus, ont été mis en liberté le jour suivant. Cette attaque de la police n'a pas réussi à empêcher la résistance.