Après des violentes discussions diplomatiques, le 3 octobre il a été décidé de commencer avec les négociations sur l'intégration complète de la Turquie à l'UE. La phase est ouverte dans cette décision, mais elle signifie seulement le début des négociations sur l'intégration complète. Ceci veut dire que l'UE peut, quand elle le considère nécessaire, refroidir le processus d'intégration complète en disant que la Turquie ne réunit pas les conditions pour les négociations. De plus, l'intégration complète peut durer de 10 à 15 ans et put être même plus.
Depuis l'existence de l'UE, la Turquie est le pays pour lequel le fond politique importe plus pour l'intégration et pour lequel les négociations pour l'intégration durent le plus longtemps. L'UE demande aux pays que souhaitent devenir ses associés de remplir complètement avec toutes les conditions d'intégration que l'UE a elle-même fixés.
Depuis le sommet d'Helsinki (1999), ont réalisés une série de « réformes» en Turquie afin de répondre aux critères de l'UE. Mais le caractère du régime n'a pas pour autant changé. En Turquie, c'est encore la dictature fasciste qu'est au pouvoir. Avec ses déclarations pour les négociations sur l'intégration complète, l'UE a déclaré la dictature fasciste comme une démocratie et ainsi, a mis en évidence encore une fois sa conception de démocratie. Ceci démontre aussi que pour l'UE, l'important n'est pas de remplir les critères, mais la situation stratégique du pays.
La compétitivité des impérialistes, spécialement la compétitivité entre les EEUU et l'UE, surtout après la chute de l'Union Soviétique et le bloc révisionniste, avait un impact dans le processus de l'intégration de la Turquie à l'UE. La UE considère la Turquie comme un marché énorme, et suite à des fins hégémoniques et pour des raisons de « sécurité», ainsi que par la force de l'armée du pays, ne cache pas son besoin de l'intégration de la Turquie.
L'Allemagne, un des pays de l'UE représentant une force motrice dans l'UE, a formulé très clairement de quel point de vue on doit considérer l'intégration de la Turquie. Finalement, pendant la phase de décision du début des négociations, l'impérialisme allemand a annoncé, à travers le chancelier fédéral G. Sch roder et du Ministre de l'Extérieur J. Fischer, que à travers l'intégration de la Turquie à l'UE, les frontières de l'UE s'étendront jusqu'au Moyen Orient et que cette région sera très important du point de vue stratégique pour l'UE. Ceci montre aussi que l'UE considère seulement l'intégration complète de la Turquie à l'UE depuis le point de vue de sa compétitivité avec les Etats Unis et depuis la position stratégique de la Turquie. Ceci signifie que l'UE peut accepter la Turquie comme membre complet quand elle se mesure aux EEUU dans cette compétitivité. Etant peu clair combien durera ce processus et s'il finira en faveur de l'UE ou pas, il a été souligné que les négociations sur une intégration complète dureront longtemps et qu'elle reste ouverte la question de quel sera le résultat.
L'UE appelle cette période « la phase de digérer la Turquie». Avec ceci veut exprimer que la Turquie doit être libérée de l'hégémonie des EEUU et doit être accueillie sous l'hégémonie de l'UE. Pour cette raison, ils pensent que le processus sera long et que le résultat des négociations est ouvert.
Le processus de l'intégration complète de la Turquie est un processus de crise et de menace. Avant et après du sommet de Luxembourg du 3 octobre, l'UE a déclaré clairement que la Turquie sera confrontée avec des problèmes non résolus comme Chypre, le massacre arménienne et la«collaboration stratégique»
Le traité sur les conditions de l'intégration exprime les intérêts du capital :
- Le traité sur les conditions de l'intégration, signé entre l'Union Européenne et la Turquie, a été fixé selon les intérêts du capital, de la bourgeoisie turque, ni les intérêts de la classe ouvrière et des masses travailleuses, ni du peuple kurde ont été pris en compté.
- Le traité sur les conditions de l'intégration ne contient pas une modification des « lois d'esclavage» ni l'introduction d'une nouvelle loi du travail en faveur de la classe ouvrière.
- Dans le traité dur les conditions de l'intégration, il n'existent pas des propositions de « solution» pour le chômage, on n'en parle pas non plus d'une hausse du salaire minimum ouvrier.
- Le traité sur les conditions de l'intégration prévoit le libre trafic du capital et contient des mesures qu'empêche le libre trafic de la main d''uvre.
- Il n'a rien dans le traité sur l'empêchement du petit paysan dans le contexte de la politique agraire néolibérale. Au contraire, il prévoit la liquidation rapide du petit paysan.
- Le traité sur les conditions de l'intégration prévoit l'échec des travailleurs dans la campagne et aussi dans la ville.
- Le traité sur les conditions de l'intégration, ne mentionne même pas un seul mot sur la solution de la question kurde ni les revendications démocratiques du peuple kurde et oblige à la négation de l'existence du peuple kurde.
Le traité sur les conditions de l'intégration souligne que l'UE est l'unité des impérialistes et du capital monopoliste, rappelle à chacun, que l'a peut être oublié, et détruit les espoirs avec lesquels les cercles réformistes s'agrippent à l'UE.
L'UE, qui a fixé le début de la période de l'intégration complète a appuyé avec leur traité sur les conditions de l'intégration du nouveau concept du régime fasciste d'oppression et de liquidation.
Nos devoirs sont clairs, créer la lutte unifiée de toutes les forces contre l'impérialisme et les collaborateurs locaux, et augmenter la lutte pour la liberté, la démocratie et le socialisme.
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