Récemment le régime colonialiste fasciste a inclus à nouveau la discussion « les kurdes sont une identité subordonnée» à l'ordre du jour. Dans le cadre dans lequel ont lieu les discussions sur l'identité n'est pas nouveau. Face à la lutte pour la libération nationale kurde, le thème a déjà été très discuté sous des concepts comme» la réalité kurde», « la diversité culturelle», « l'identité kurde», « le modèle basque». Jusqu'à que la discussion devienne une fois de plus un instrument de propagande du « changement» ou du « progrès», selon la devise de accepter avant et après laisse tomber dans l'oubli. Avec d'autres mots, ont réveillé des nombreux espoirs dans le peuple kurde que finalement n'ont abouti à rien. Certainement que les discussions sur le thème de l'identité « supérieure et subordonnée» démontrent que l'Etat est arrivé à sa définition des « turcs des montagnes» à « oui, ils existent des kurdes», et que ceci résulte de la lutte de libération nationale kurde. Mais au fond, ils essayent avec ceci de faire tomber dans l'oubli le droit à l'auto détermination de la nation kurde, on essaye de faire tomber dans l'oubli le droit à fonder un Etat propre.
Il n'existe doute aucune de que l'existence nationale kurde est une réalité difficile à nier. Ne peut être réduite à une identité subordonnée. Parce-que les kurdes, avec leur pays, leur langue, leur culture, son histoire de mil années est une nation qui a été divisée en quatre parties par l'iran, la Syrie, l'Irak et la Turquie. Malgré les agressions colonialistes se concrétisant dans la « turquisation» « l'arabisation» et la « persisation» ou dans le manque d'identité, dans le vol d'identité, les kurdes on pu préserver leur existence. Mènent une lutte pour un Kurdistan libre et indépendant dans toutes les parties, même si son développement n'est pas proportionné et comporte des difficultés. Au fond, ces récentes discussions sur l'identité « supérieure et subordonné» sont la continuation de la politique de négation et anéantissement du régime colonialiste sous une manière plus fine. D'un coté, aspire à occulter les organisations et pratiques « noires», comme celles de la contre guérilla et du Bureau de la Guerre Spéciale» de l'Etat, lesquels ont été pris en flagrant délit à Semdinli (une ville de province au Kurdistan du Nord), et d'autre part, aspirent à liquider le « Serhildan», la lutte de résistance grandissante et s'amplifiant du peuple kurde.
Les discussions sur l'identité se sont intensifiées avec la déclaration qui a fait le Premier Ministre T. Erdogan quand il a visité Semdinli comme s'il fuyait tout en le maintenant en secret. Là bas a aussi expliqué que les kurdes représentent « une identité subordonnée» dépendante à l'identité supérieure de la nationalité de la République Turque». Mais, quand les généraux et la chambre de l'Etat, lesquels sont en faveur d maintenir le statu quo, ont exercé une pression, il n'a pas tardé à faire une nouvelle déclaration qui a démenti l'antérieure et a manifesté ainsi son inconséquence. T. Erdogan ne s'est pas contenté d'expliquer que le peuple de Semdinli ne sera cité à témoin au Tribunal de Semdinli, où seront jugé les membres de la contre, mais aussi a répété qu'il défend la politique de la négation, chauviniste et raciste officielle et traditionnelle sous la forme « d'un seul drapeau, une nation et un Etat».
Le Président de l'Etat de Turquie, Ahmed Necdet Sezer souligné dans son discours de la Nouvelle Année le statu quo de la bourgeoisie turque et a répété encore une fois la négation vis-à-vis des kurdes. Il a dit : que « les turcs ne sont pas une identité subordonnée» ? Ainsi, le régime a annoncé qu'il n'accepte aucune discussion de « l'identité supérieure et subordonnée», laquelle ont commencé afin de mettre en colère les kurdes, « Selon la Constitution, la République Turque est une unité inséparable comme pays, nation et possède une forme unitaire d'Etat. Nous partons d'un seul Etat, un pays et une nation comme colonne fondamentale. Il n'est pas possible de renoncer à l'élément de langue unique et d'unique drapeau. Le fait que tous ceux qui sont liés dans le sens de citoyens soient comptés comme turcs ne signifie pas une négation des différents groupes ethniques qui forment la nation turque». Sezer a donné une réponse à Tayip Erdogan et ses supporteurs, lesquels chercher à impressionner le peuple kurde avec des phrases comme « identité subordonnée», comme aussi ont montré les limites du colonialisme à ceux qui attendaient qu'une solution démocratique surgisse de cette discussion.
Nous pouvons dire que deux points sautent aux yeux dans la discussion sur l'identité:
Premièrement, la déclaration de volonté disperse, des contradictions et conflits au niveau de l'Etat, en incluant celle du président et du ministre. Deuxièmement, que la direction du PKK national réformiste, a participé avec des«déclarations positives» dans les discussions que à chaque fois ont réveillé des espoir dans le peuple kurde ou que le font espérer.
Dans l'année 1978 et dans les années suivantes, le PKK national révolutionnaire a écrit dans le livret « le chemin de la révolution du Kurdistan» le suivant sur la solution à la question kurde : « La révolution du Kurdistan se dirige en premier lieu contre le colonialisme turc. C'est le colonialisme turc qui a arraché l'indépendance politique, qui mène une pratique d'anéantissement totale contre la langue, l'histoire et la culture kurde, qui détruit et saccage les forces productives. De l'extérieure les impérialistes soutiennent ce colonialisme et d l'intérieur les acheteurs feudaux. Ces trois forces, qui possèdent des liens économiques très forts, représentent les cibles du Kurdistan révolutionnaire. (...) Les devoirs de la révolution du Kurdistan prévoient la création d'un Kurdistan indépendant et démocratique. « (Chemin de la Révolution du Kurdistan»)
Le leader du PKK, Abdullah Öcalan, lequel a été donné à l'état bourgeois turc le 15 février 1999 comme résultat d'une conspiration impérialiste internationale, a indiqué avec ses « défenses d'Imrali» (ses discours de défense devant le Tribunal) le besoin stratégique du changement et de transformation du PKK. A la suite de ceci, le PKK, qui suit depuis son 7ème Congrès extraordinaire de l'année 2000, un chemin national réformiste, a entrepris des changements stratégiques dans le domaine politique, organisationnel et programmatique, sous le nom de développement d'un « projet de paix». Et, avec les décisions du 7ème Congrès extraordinaire a annoncé le suivant : « Le président Apo (...) a expliqué devant tout le monde avec ses défenses à Imrali, les solutions aux problèmes que sont devenus insolubles.
Cette manière d'aborder les choses a pour objectif de trouver une solution à la question kurde dans la république démocratique sans tâter ses limites. Cette solution, adéquate aux relations des turcs et kurdes dans l'histoire et la réalité de la Turquie, signifie au même temps que les kurdes peuvent développer leur vie libre avec leur propre identité, leur langue et la culture. (Décisions du 7ème Congrès) « Notre 7ème Congrès extraordinaire entreprend des changements stratégiques dans son programme, afin d'approfondir la période de paix, en commençant par le président Apo, dans ses défenses d'Imrali et a pris la décision de mettre en pratique un projet de paix ample pour la solution de la question kurde en s'appuyant sur la démocratisation de la Turquie». Nous pouvons voir que le PKK a commencé aussi depuis 1999, à chercher la solution à la question kurde dans la « république démocratique».
Jusqu'à que Öcalan ait répété la même pensée pendant la rencontre du 30 novembre 2005, avec ses avocats, et a dit qu'il estime positivement le Premier Ministre turc : « (..) Je suis en faveur d'une solution démocratique dans le cadre d'un Etat uni. Si on veut obtenir une solution, alors : pourquoi ils ne n'ouvrent pas le chemin? Selon mon opinion, les déclarations du Premier Ministre sont positives. Les concepts qu'il a utilisés, je les ai utilisé avant. Les concepts sont les miens(...). Ma solution est la solution du 21ème siècle. Ceci l'a écrit comme note à l'histoire. Je défends la thèse de la république démocratique. Ici nous ne discutons pas sur la constitution de la République Turque, son parlement ou son armée. Nous acceptons la citoyenneté de la République Turque comme identité constitutionnelle supérieure».
Dans la même rencontre, A. Öcalan a fait l'appel suivant : « je conseille à notre peuple de soutenir d'une manière tenace la solution démocratique et de mobiliser toutes nos personnes avant tout pour le droit à l'éducation en langue kurde, pour tous les droits démocratiques». Se mobiliser pour les droits à l'éducation et à la culture afin d'obtenir la solution démocratique.
Et dans le folio Chemin de la Révolution du Kurdistan, a évalué une telle solution comme suit : « (...) dans la question national, des solutions comme « autonomie régionale», « union fédérale» ou « autonomie en langue et culture» sont réactionnaires peu importe s'ils proviennent des « révolutionnaires» de la nation oppressive ou de la nation opprimée, que peut être peuvent paraître un peu différent, mais au fond, exprime la même chose avec des différents nuances. Et est en lutte avec la seule forme d'interprétation correcte aujourd'hui sur le droit à l'autodétermination des peuples à travers la fondation d'un « Etat indépendant».
Dans ses défenses d'Imrali, A. Ocalan dit que le principe de l'autodétermination des nations n'est pas valide et qu'il mène vers un chemin sans issue : « le droit à l'autodétermination des nations, qui était à la mode dans les années 70 et que quand a été mis en pratique a été entendu seulement comme fondation d'un Etat indépendant, cette manière de l'interpréter a mené vraiment à un chemin sans issue. Dans la pratique de la question kurde, a prédominé l'attitude d'ajournement (...) Mais devant les riches manières de solution démocratique a été mis en évidence dans la pratique de que même des attitudes comme Etat moyen, fédération, autonomie, et.
Ont ouvert le chemin à la réaction et indissolubilité, il me paraît très important de s'en tenir au système démocratique.» (Défenses d'Imrali, p. 17).
Ces manières d'approcher la question rendent difficile sans doute aucune la solution révolutionnaire populiste de la question nationale kurde et mènent à que l'indissolubilité du régime colonialiste gagne du temps.
Le PCML voit la solution de la vérité de la question kurde, dans la solution révolutionnaire qui amène la « égalité complète des droits des nations et de ses langue». Ceci est le pouvoir des Républiques Soviétiques des Ouvriers et des Travailleurs.
Avec la pratique de L'union Soviétique Socialiste a été vue et examinée cette solution. L'Union volontaire des Républiques des droits égaux, libres et indépendantes, a levé ensemble les peuples et les a fraternisés. Des privilèges ont causé l'inimitié entre les peuples. A la lumière de tout ceci, le PCML a écrit dans le premier paragraphe de son programme de la révolution anti impérialiste démocratique le suivant : Il sera renversée la dictature fasciste de la bourgeoisie monopoliste collaborationniste et des grands propriétaires à travers une révolution violente et sera fondée l'Union des Républiques Soviétiques des Ouvriers et Travailleurs en son lieu, mais le droit de séparation continuera à exister». De plus, dans le paragraphe 12 du programme, il est dit : « Finira la politique d'assimilation, de terreur colonialiste fasciste et de guerre sale contre la nation kurde. Seront éliminés les obstacles dans le chemin de la nation kurde que l'empêchent d'exercer son droit de fonder un Etat propre, ainsi comme la liberté de discussion, la distribution de propagande et d'organisation avec cet objectif. Il est reconnu et il est soutenu le droit d'unification du peuple kurde». Le paragraphe 13 est formulé ainsi, comme s'il était une réponse directe à la discussion sur « l'identité supérieure et subordonné» :«L'égalité complète des droits des kurdes et turcs sera garantie dans tous les domaines, sera abolie l'oppression de toutes les langues et cultures, sera mené à bout une lutte systématique contre la nationalisme turc, des efforts seront réalisés pour que le peuple turc et le peuple kurde, comme aussi les laze, roumains, abasies, géorgiens, cherquens, arabes, arméniens et grecs, ainsi que d'autres nationalités vivent ensemble, d'une manière totalement volontaire et sur la base des droits totalement égaux dans l'Union des Républiques Soviétiques des Ouvriers et des Travailleur».
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