En Europe, les ouvriers du port se sont unis contre le projet d'agression néolibérale de l'union des monopoles de l'UE, concernant les ports et offrent conjointement résistance.
Les tentatives de privatisation, de tertiarisation, dans l'organisation de l'UE dans le domaine des ports ne sont pas nouvelles. Déjà en 2001 et 2003 il y a eu des tentatives similaires à l'ordre du jour, mais devant la résistance des ouvriers du port dans toute l'Europe, ils sont revenus en arrière et le projet a été refoulé. Contre le nouveaux projet il y a eu aussi des protestes des ouvriers des pays européens en novembre 2005 à Bruxelles.
Le projet « Paquet des Ports II», qui devait faciliter la privatisation et la tertiarisation dans les ports, au même temps est une atteinte à la liberté d'organisation. Le travail flexible, la tertiarisation, la normalisation du travail temporaire seront des développements que limitent les possibilités des ouvriers du port pour s'organiser en syndicat.
Le 11 janvier, les ouvriers du port ont répondu à ses agressions néo libérales de l'union, l'UE et les monopoles avec une grève continentale. Les grèves en Allemagne, les Pays Bas, Belgique et Finlande, ont paralysé la vie dans les ports d'Europe.
Le 17 janvier, le jour choisi par le Parlement Européen pour débattre le projet, les agents de police ont attaqué l'action des ouvriers du port à Strasbourg, face au Parlement Européen et il ya eu des confrontations entre les ouvriers et la police. Au même temps, les ports en Espagne, Portugal, Pays Bas, Grèce, Allemagne, Suisse et Danemark, ont fait face au projet avec des grèves. Devant la résistance des ouvriers, les impérialistes européens ont donné un pas en arrière et ont refusé le projet.
Un élément qui est surgi dans le passé pendant la grève des ouvriers d'OPEL dans 7 pays dans la lutte de la classe ouvrière, c'est aussi montré dans la lutte du prolétariat européen contre la privatisation des ports. Avec le développement de l'organisation économique et politique du capital à échelle internationale, la résistance internationale des ouvriers contre les agressions internationales des unions du capital, comme les grands monopoles transnationaux et l'UE, représente un élément qui possède le potentiel de se développer et qui doit être développé dans la lutte des classes.
Une faiblesse de la résistance des ouvriers du port consiste dans le risque de que la lutte soit limitée seulement dans les ports. La bourgeoisie européenne mène des attaques néolibérales un derrière l'autre, individuellement dans des pays avec l'aide des gouvernements, en toute l'Europe avec l'aide de l'UE, contre les ouvriers des différents secteurs. Il est arrivé fréquemment de que beaucoup des grands monopoles, qui possèdent des sites de production en Europe et dans tout le monde des ouvriers sont licenciés au même temps dans un ou plusieurs pays et ferment les usines, etc. Les pays de l'UE mettent à l'ordre du jour un derrière l'autre des attaques groupés contre les droits sociaux, politiques et économiques de la classe ouvrière. Dans cette situation, le fait de que les résistances des ouvriers soient limitées à des secteurs ou entreprises singulières, limites les possibilités de vaincre.
Comme ils l'ont montré les actions des ouvriers du secteur automobile avant, et maintenant les actions des ouvriers du port, il est catégoriquement nécessaire que la classe ouvrière s'organise syndical ou politiquement au niveau régional et international.
Dans la lutte contre les attaques de la bourgeoisie, la classe ouvrière a le devoir de dépasser les frontières « nationales» et lutter avec l'organisation internationale contre le capital.
En Turquie et au Kurdistan du Nord les actions continuent aussi Les ouvriers de TEKEL (Tabac et Alcool) à Adana suivent SEKA (secteur du papier).
Les ouvriers de TEKEL, que selon la commission de privatisation doit être fermé, disent « nous pouvons mourir, mais jamais nous seront vaincus».
Le 4 janvier, les ouvriers de TEKEL à Malatya, ont organisé un blocage dans la rue, afin de se solidariser avec les ouvriers de TEKEL de Adana, lesquels s'étaient enfermés dans l'usine et protestaient contre sa fermeture.
Les entreprises de TEKEL sont prévues pour la privatisation depuis longtemps. Ils n'ont pas pu privatiser l'usine à Adana, pour cette raison ils ont décidé de la fermer.
Pour protester contre cette décision, les ouvriers de TEKEL à Adana ont occupé l'usine le 2 janvier. Les ouvriers de TEKEL à Malatya, lesquels se trouvent aussi dans une situation semblable, ont occupé l'entreprise le 19 janvier. Ces actions des ouvriers ont été soutenues avec des actions de solidarité, surtout par les ouvriers de TEKEL à Bursa et Istanbul, comme aussi dans d'autres villes en Turquie et au Kurdistan du Nord. La ESP (Plateforme Socialiste des Opprimés) a appelé aussi avec des activités d'éclaircissement et des visites de solidarité aux ouvriers et travailleurs pour soutenir la résistance des ouvriers de TEKEL.
Les ouvriers de TÜPRAS, qui ont été vendus à la compagnie Koc-Shell au marge de la privatisation, non pas non plus quitté l'usine, afin de protester contre la vente.
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