Serhildan* à Diyarbakir, Indignation au Kurdistan
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Le serhildan kurde a commencé à Diyar-bakir, au coeur de la résistance du Kudistan du Nord, il a continué à se généraliser dans d'autres villes kurdes comme Batman, Yuk-sekova, Hakkari, Kizil-tepe, Ergani, Cizre et Nusaybin.
En Turquie, les démonstrations sous la consigne de "Epaule contre épaule avec le serhildan de Diyarbakir" ont augmenté et se sont généralisées dans de grandes villes comme Istanbul, Izmir, Ankara et Izmit, avec la participation du PKK, la ESP et plusieurs partis et organisations politiques.
Des dizaines des milliers des personnes se sont rassemblées à Diyarbakir pour l'enterrement de Bülent Tanisi, Muzaffer Pehlivan, Fatih Çetin et Mahmut Güler, quatre des guérilleros assassinés avec des armes chimiques dans la ville de Mus, par les forces armées fascistes turques.
L'armée et la police turc colonialiste, que n'avait aucune tolérance avec les consignes "Le Kurdistan sera le sépulcre du fascisme", "La guérilla lutte pour établir le Kurdistan", ont attaqué les masses et ont ouvert le feu. Ils ont menacé les masses avec des avions de guerre qui volaient près de la terre. Treize personnes, en incluant des enfants, ont été assassinées pendant ces attaques. Quelques uns d'entre eux étaient Fatih Tekin de 3 ans à Batman, Abdullah Du-ran de 9 ans et un autre de 12 ans à Diyarbakir. Les artisans ont fermé leurs magasins pendant les jours de résistance. L'enterrement de chaque kurde assassiné par l'Etat turc provoque des nouveaux serhildans, des grands affrontements et résistance. Plus de 200 kurdes ont été blessés dans les affrontements. Des centaines ont été arrêtés ou emprisonnés.

Mais comment ce processus est arrivé? Pourquoi Diyarbakir a explosé?

Le régime turc colonialiste et fasciste a obtenu à nouveau l'unité des volontés dans les politiques de négation et d'anéantissement, après un processus de contradictions, des hésitations et des difficultés dans lesquelles était entré devant l'arrêt du feu du PKK et devant les événements régionaux au Moyen Orient. Cette politique a été annoncée publiquement par Yasar Buyukanit, le général contre guérillero, lequel il semblerait sera le prochain chef de l'Etat Majeur (dans l'avenir). 22 généraux, avec ce même général comme chef, ont été à Diyarbakir pour planifier la réalisation de ce concept d'offensive. Et aujourd'hui ils essayent de réaliser ce plan d'offensive avec une forme de politique sale et exceptionnelle de guerre au Kurdistan. Le 21 mars 2006, à Newroz[1] comme le jour de réactivation, plus de deux millions des kurdes ont rempli les rues et ont allumé le feu de la résistance et de la liberté au Kurdistan.
Ont exprimé leurs demandes démocratiques et nationales. Ont crié la fraternité des peuples et l'égalité des nations. Ont passé le message de qu'ils sont en faveur de la PAIX démocratique et avec dignité. Mais, l'Etat bourgeois turc a continué le chauvinisme et ses tentatives de lynchage, avec ses contre organisations, ses forces fascistes officielles et civiles, ses gangas de toute sorte, ses médias collaborationnistes, ses films su commande spéciale, comme "la vallée des loups", son parlement.
H. Ozkok, Chef de l'Etat Majeur a humilié les kurdes en les appelant "supposés citoyens » et le Premier Ministre T. Erdogan, les a humiliés en disant "Le témoignage des gens de la région ne peut être acceptée". Les députés du DEP (Parti de la Démocratie) élus par le peuple kurde dans les années 1990, ont été expulsés du parlement par la force policière en 1994, et ont reçu quelques dix années de peine de prison, sous prétexte qu'ils avaient prêté jurement en kurde. Les valeurs, symboles et leaders des kurdes ont reçu des agressions. Et aujourd'hui aussi les maires élus par des hauts pourcentages des vote et les membres du DTP (Parti de la Société Démocratique) reçoivent des insultes et menaces. Ils subissent des enquêtes et emprisonnés. L'armée turque, les partis turcs et les moyens de communication mènent des hostilités contre les kurdes d'une manière totale.
Le Premier Ministre T. Erdogan a menacé le peuple et a donné aux forces militaristes un ordre d'offensive le 31 mars en disant: "Nos forces de sécurité ferons tout ce qui sera nécessaire contre n'emporte qui serait devenu l'instrument du terrorisme, y compris si c'est un enfant o une femme". Le peuple kurde, d'un autre coté crie la consigne "PKK est le peuple et il est ici".
Ocalan, le leader du PKK, que le peuple kurde nomme "notre volonté politique", est incarcéré dans des conditions d'isolement spécial dans la prison d'Imrali. Ses avocats et ses proches sont empêchés de le visiter et il leur est interdit de parler en kurde.
La dégénérescence causée par le processus de la guerre sale et obscure a développé la tendance et la culture des "gangas" dans la société turque à un niveau considérable. Le chauvinisme a intoxiqué la classe ouvrière et les travailleurs turcs à un niveau considérable.
Des types et phénomènes des gangas se sont produit dans le sens, économique, social, politique, cultural artistique, dans le militarisme et dans la bureaucratie. Des soldats, des agents de police, des bureaucrates, des membres des partis réactionnaires et fascistes, des employeurs, etc., ont été les éléments des toutes les gangas sans exception. Les contre gangas fascistes ont mené des activités de narcotrafic et des extorsions. La généralisation de gangas dans les écoles a servi comme un processus de préparation à la profession de s'enrichir facilement par le narcotrafic et la prostitution. Les gangas pan-turquistes de lynchage ont réalisés des attaques contre les patriotes kurdes, les militants révolutionnaires et communistes et contre leurs activités, avec le soutient des moyens de communication bourgeois et de la police. Les secteurs lumpens de la société, les jeunes abandonnés et pauvres vivant dans les rues, ont été stimulés à participer dans les gangas de vols à la tire, en collaboration avec la police de l'Etat et les forces militaristes. Et ont fait une minable propagande en disant que ces gangas de vols à la tire étaient organisés par le PKK.
L'Etat fasciste stimule les gangas contres et pan-turquistes de lynchage qu'utilise contre le peuple kurde et les activités révolutionnaires, crée des domaines pour ceux-ci, préfère ne pas les juger ni les emprisonner. De cette manière, ces gangas sont utilisées contre le mouvement révolutionnaire et la lutte du peuple kurde d'un coté, et de l'autre coté, la mobilisation de la classe ouvrière et les travailleurs de Turquie, sur la base des leurs mêmes intérêts des classes, est bloquée par la réaction religieuse, chauviniste et nationaliste;
L peuple kurde a expérimenté très bien la politique sale et obscure de l'Etat fasciste basée dans la négation et anéantissement, avec sa position protectrice devant les gangas contre guérilleros, que le peuple kurde a pris en flagrant délit à Semdinli. Et, Buyukanit, un desquels a été nominé comme "nos petits" par les E.E.U.U. dans le processus du coup d'état en 1980, a essayé de différencier "les bons petits des nos petits", ceci veut dire, les sous-officiers contre guérilleros du JITEM. Mais ceci n'était pas suffissent. Y. Buyukanit, a été exclu du procès judiciaire malgré que le procureur de la ville de Van, l'ait proclamé comme coupable. Ceci n'était pas suffisant non plus. Les généraux de l'armée turque ont dicté que le gouvernement islamiste devait destituer quelques bureaucrates et changer le TMY (Code Contre le Terrorisme) contre le peuple kurde et le mouvement révolutionnaire selon les demandes des militaires et de la police. Après ceci, le procureur de Van, Ferhat Sarikaya a été enquêté et destitué. Sabri Uzun, qui était le chef du Bureau d'Intelligence de la Police, et lequel avait fait une déclaration sur les activités contre guérilleros du JITEM au Kurdistan, à la Commission du Congrès bourgeois turc, a été destitué.
L'Etat turc qu'a reçu A. Ocalan, le leader du PKK, suite à une conspiration des impérialistes des E.E.U.U. et l'U.E, en leur donnant quelques concessions politiques et économiques, n'a pas pu éteindre la lutte nationale kurde. Aujourd'hui demande de l'armée nord américaine que silahsizlandirmark-subj la guérilla du PKK au Kurdistan du Sud (Irak). Nous avons observé dans le 20 derniers années, que le colonialisme turc que dit avoir la plus grande armée du Moyen Orient, et que commercialise cette "armée puissante", reste sans solution devant le peuple kurde et sa guérilla. Et aussi aujourd'hui, le fait d'insister dans la violence et la terreur sale, obscure et sans règles, seulement approfondi la résistance, Serhildan et la lutte de la nation kurde.
Les serhildans de Diyarbakir et Semdinli signalent une nouvelle étape dans la lutte nationale kurde. Maintenant le soulèvement et la résistance des masses populaires au Kurdistan du Nord sont devenus une partie de la lutte nationale démocratique. La lutte de guérillas est unie avec les serhildans. Chaque enterrement de chaque guérillero sera la cause des nouveaux serhildans.
Le peuple kurde a forcé la direction réformiste du PKK. Car le régime colonialiste ne laisse pas au peuple kurde un autre chemin que la force révolutionnaire et la violence des masses. Le peuple kurde voit et comprend que la libération passe par la solution populaire et révolutionnaire. Et montre qu'il possède les dynamiques et forces pour offrir cette lute avec grand courage et décision.
 La cassure des politiques de négation et d'anéantissement du régime colonialiste est prouvée encore une fois. Le peuple kurde avance sa lutte pour ses droits nationaux et démocratiques avec sa dignité nationale et avec son ambition de liberté. A donné les signes que cette lutte continuera jusqu'à la défaite ou la dissolution du régime fasciste ou la libération du Kurdistan.
Le PCML a participé activement dans les serhildans à Diyarbakir et au Kurdistan, et a convoqué à généraliser les serhildans aux grandes villes et quartiers ouvriers de la Turquie. A convoqué les ouvriers et les travailleurs turcs et kurdes aux barricades et affrontements dans la rue. A défendu la violence de groupe et des masses contre la violence contre révolutionnaire.
Les forces du PCML ont pris place dans les batailles des barricades et des rues, a touché les forces et institutions du régime colonialiste avec violence de groupe et des masses, pendant le processus des serhildans.
Les militants du PCML ont fait voler en éclats le Commissariat de Police de Kucukkoy-Istanbul le 30 mars. Ils ont dit dans sa déclaration le suivant: "Nous avons répondu aux attaques de l'armée turque fasciste, en volant en éclats le Commissariat de Police de Kucukkoy le 30 mas. L'Etat contre guérillero sauvage a montré son visage assassin encore une fois, quand il a tué 14 guérilleros du HPG (Les Forces Populaires de Défense) avec ses armes chimiques. Le peuple kurde a exprimé sa demande de liberté d'une manière massive et volontaire en participant à Newroz. A montré encore une fois qu'il ne laissera pas sans réponse les politiques de négation et d'anéantissement. L'état fasciste que n'avait pas le courage d'attaquer cette volonté, a montré son incapacité en ouvrant le feu contre des milliers des masses populaires à Amed (Diyarbakir).
Les militants de l'Organisation du Kurdistan du PCML ont fait voler en éclats un véhicule d'un officier militaire dans le quartier Konak à Antep le 30 mars. Dans sa déclaration ont exprimé le suivant: "Nous avons fait voler en éclats le véhicule d'un officier militaire qui travaille dans l'armée colonialiste dans le Quartier Konak. Nous promettons un Kurdistan libre aux 14 guérilleros du HPG, et aux coeurs libres qui sont tombés dans le serhildan de Amed. Nous saluons le fastueux serhildan du peuple d'Amed et les rébellions et les serhildans du Kurdistan et de la Turquie contre le colonialisme. Aucun attaque contre notre peuple restera sans réponse".
La milice du PCML a fait voler en éclats la section d'OYAK Bank (un entrepreneur qu'appartient à l'armée turque) à Gaziemir à Izmir. La milice a exprimé dans sa déclaration qu'ils avaient réalisé cette action pour demander des comptes pour les 14 guérilleros du HPG assassinés au Kurdistan avec des armes chimiques et 4 personnes assassinées à Amed.
La milice de l'Organisation du Kurdistan du PCML ont fait voler en éclats la Direction Régionale de l'Ordre Public à Malatya le 31 mars. Ont exprimé dans leur déclaration le suivant:"Nous avons fait voler en éclats la Direction Régionale de l'Ordre Public à Malatya le 31 mars, comme représailles aux opérations et massacres de la dictature colonialiste fasciste dans notre pays, le Kurdistan. Nous exprimons encore une fois que nous demanderons des comptes aux bourreaux cruels du colonialisme fasciste qu'assiègent nos montagnes en réalisant des massacres avec des armes chimiques contre la guérilla qui est l'honneur de notre peuple, qu'agresse férocement les serhildans au Kurdistan et surtout les Amed, sans différencier les enfants ou les femmes. Nos actions continueront à faire exploser dans les casernes des occupants fascistes et dans les cerveaux des assassins".
La classe ouvrière et les révolutionnaires de Turquie sont devant le devoir de profiter de cette opportunité historique et politique. Ca suffit! Le peuple kurde ne veut plus accepter d'être distrait et humilié. En avant la résistance nationale et un serhildan totale pour la libération d la nation kurde!


*) Serhildan signifie Intifada, rébellion et soulèvement en kurde.
1) Newroz est la fête nationale des kurdes.

 

 

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Serhildan* à Diyarbakir, Indignation au Kurdistan
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Le serhildan kurde a commencé à Diyar-bakir, au coeur de la résistance du Kudistan du Nord, il a continué à se généraliser dans d'autres villes kurdes comme Batman, Yuk-sekova, Hakkari, Kizil-tepe, Ergani, Cizre et Nusaybin.
En Turquie, les démonstrations sous la consigne de "Epaule contre épaule avec le serhildan de Diyarbakir" ont augmenté et se sont généralisées dans de grandes villes comme Istanbul, Izmir, Ankara et Izmit, avec la participation du PKK, la ESP et plusieurs partis et organisations politiques.
Des dizaines des milliers des personnes se sont rassemblées à Diyarbakir pour l'enterrement de Bülent Tanisi, Muzaffer Pehlivan, Fatih Çetin et Mahmut Güler, quatre des guérilleros assassinés avec des armes chimiques dans la ville de Mus, par les forces armées fascistes turques.
L'armée et la police turc colonialiste, que n'avait aucune tolérance avec les consignes "Le Kurdistan sera le sépulcre du fascisme", "La guérilla lutte pour établir le Kurdistan", ont attaqué les masses et ont ouvert le feu. Ils ont menacé les masses avec des avions de guerre qui volaient près de la terre. Treize personnes, en incluant des enfants, ont été assassinées pendant ces attaques. Quelques uns d'entre eux étaient Fatih Tekin de 3 ans à Batman, Abdullah Du-ran de 9 ans et un autre de 12 ans à Diyarbakir. Les artisans ont fermé leurs magasins pendant les jours de résistance. L'enterrement de chaque kurde assassiné par l'Etat turc provoque des nouveaux serhildans, des grands affrontements et résistance. Plus de 200 kurdes ont été blessés dans les affrontements. Des centaines ont été arrêtés ou emprisonnés.

Mais comment ce processus est arrivé? Pourquoi Diyarbakir a explosé?

Le régime turc colonialiste et fasciste a obtenu à nouveau l'unité des volontés dans les politiques de négation et d'anéantissement, après un processus de contradictions, des hésitations et des difficultés dans lesquelles était entré devant l'arrêt du feu du PKK et devant les événements régionaux au Moyen Orient. Cette politique a été annoncée publiquement par Yasar Buyukanit, le général contre guérillero, lequel il semblerait sera le prochain chef de l'Etat Majeur (dans l'avenir). 22 généraux, avec ce même général comme chef, ont été à Diyarbakir pour planifier la réalisation de ce concept d'offensive. Et aujourd'hui ils essayent de réaliser ce plan d'offensive avec une forme de politique sale et exceptionnelle de guerre au Kurdistan. Le 21 mars 2006, à Newroz[1] comme le jour de réactivation, plus de deux millions des kurdes ont rempli les rues et ont allumé le feu de la résistance et de la liberté au Kurdistan.
Ont exprimé leurs demandes démocratiques et nationales. Ont crié la fraternité des peuples et l'égalité des nations. Ont passé le message de qu'ils sont en faveur de la PAIX démocratique et avec dignité. Mais, l'Etat bourgeois turc a continué le chauvinisme et ses tentatives de lynchage, avec ses contre organisations, ses forces fascistes officielles et civiles, ses gangas de toute sorte, ses médias collaborationnistes, ses films su commande spéciale, comme "la vallée des loups", son parlement.
H. Ozkok, Chef de l'Etat Majeur a humilié les kurdes en les appelant "supposés citoyens » et le Premier Ministre T. Erdogan, les a humiliés en disant "Le témoignage des gens de la région ne peut être acceptée". Les députés du DEP (Parti de la Démocratie) élus par le peuple kurde dans les années 1990, ont été expulsés du parlement par la force policière en 1994, et ont reçu quelques dix années de peine de prison, sous prétexte qu'ils avaient prêté jurement en kurde. Les valeurs, symboles et leaders des kurdes ont reçu des agressions. Et aujourd'hui aussi les maires élus par des hauts pourcentages des vote et les membres du DTP (Parti de la Société Démocratique) reçoivent des insultes et menaces. Ils subissent des enquêtes et emprisonnés. L'armée turque, les partis turcs et les moyens de communication mènent des hostilités contre les kurdes d'une manière totale.
Le Premier Ministre T. Erdogan a menacé le peuple et a donné aux forces militaristes un ordre d'offensive le 31 mars en disant: "Nos forces de sécurité ferons tout ce qui sera nécessaire contre n'emporte qui serait devenu l'instrument du terrorisme, y compris si c'est un enfant o une femme". Le peuple kurde, d'un autre coté crie la consigne "PKK est le peuple et il est ici".
Ocalan, le leader du PKK, que le peuple kurde nomme "notre volonté politique", est incarcéré dans des conditions d'isolement spécial dans la prison d'Imrali. Ses avocats et ses proches sont empêchés de le visiter et il leur est interdit de parler en kurde.
La dégénérescence causée par le processus de la guerre sale et obscure a développé la tendance et la culture des "gangas" dans la société turque à un niveau considérable. Le chauvinisme a intoxiqué la classe ouvrière et les travailleurs turcs à un niveau considérable.
Des types et phénomènes des gangas se sont produit dans le sens, économique, social, politique, cultural artistique, dans le militarisme et dans la bureaucratie. Des soldats, des agents de police, des bureaucrates, des membres des partis réactionnaires et fascistes, des employeurs, etc., ont été les éléments des toutes les gangas sans exception. Les contre gangas fascistes ont mené des activités de narcotrafic et des extorsions. La généralisation de gangas dans les écoles a servi comme un processus de préparation à la profession de s'enrichir facilement par le narcotrafic et la prostitution. Les gangas pan-turquistes de lynchage ont réalisés des attaques contre les patriotes kurdes, les militants révolutionnaires et communistes et contre leurs activités, avec le soutient des moyens de communication bourgeois et de la police. Les secteurs lumpens de la société, les jeunes abandonnés et pauvres vivant dans les rues, ont été stimulés à participer dans les gangas de vols à la tire, en collaboration avec la police de l'Etat et les forces militaristes. Et ont fait une minable propagande en disant que ces gangas de vols à la tire étaient organisés par le PKK.
L'Etat fasciste stimule les gangas contres et pan-turquistes de lynchage qu'utilise contre le peuple kurde et les activités révolutionnaires, crée des domaines pour ceux-ci, préfère ne pas les juger ni les emprisonner. De cette manière, ces gangas sont utilisées contre le mouvement révolutionnaire et la lutte du peuple kurde d'un coté, et de l'autre coté, la mobilisation de la classe ouvrière et les travailleurs de Turquie, sur la base des leurs mêmes intérêts des classes, est bloquée par la réaction religieuse, chauviniste et nationaliste;
L peuple kurde a expérimenté très bien la politique sale et obscure de l'Etat fasciste basée dans la négation et anéantissement, avec sa position protectrice devant les gangas contre guérilleros, que le peuple kurde a pris en flagrant délit à Semdinli. Et, Buyukanit, un desquels a été nominé comme "nos petits" par les E.E.U.U. dans le processus du coup d'état en 1980, a essayé de différencier "les bons petits des nos petits", ceci veut dire, les sous-officiers contre guérilleros du JITEM. Mais ceci n'était pas suffissent. Y. Buyukanit, a été exclu du procès judiciaire malgré que le procureur de la ville de Van, l'ait proclamé comme coupable. Ceci n'était pas suffisant non plus. Les généraux de l'armée turque ont dicté que le gouvernement islamiste devait destituer quelques bureaucrates et changer le TMY (Code Contre le Terrorisme) contre le peuple kurde et le mouvement révolutionnaire selon les demandes des militaires et de la police. Après ceci, le procureur de Van, Ferhat Sarikaya a été enquêté et destitué. Sabri Uzun, qui était le chef du Bureau d'Intelligence de la Police, et lequel avait fait une déclaration sur les activités contre guérilleros du JITEM au Kurdistan, à la Commission du Congrès bourgeois turc, a été destitué.
L'Etat turc qu'a reçu A. Ocalan, le leader du PKK, suite à une conspiration des impérialistes des E.E.U.U. et l'U.E, en leur donnant quelques concessions politiques et économiques, n'a pas pu éteindre la lutte nationale kurde. Aujourd'hui demande de l'armée nord américaine que silahsizlandirmark-subj la guérilla du PKK au Kurdistan du Sud (Irak). Nous avons observé dans le 20 derniers années, que le colonialisme turc que dit avoir la plus grande armée du Moyen Orient, et que commercialise cette "armée puissante", reste sans solution devant le peuple kurde et sa guérilla. Et aussi aujourd'hui, le fait d'insister dans la violence et la terreur sale, obscure et sans règles, seulement approfondi la résistance, Serhildan et la lutte de la nation kurde.
Les serhildans de Diyarbakir et Semdinli signalent une nouvelle étape dans la lutte nationale kurde. Maintenant le soulèvement et la résistance des masses populaires au Kurdistan du Nord sont devenus une partie de la lutte nationale démocratique. La lutte de guérillas est unie avec les serhildans. Chaque enterrement de chaque guérillero sera la cause des nouveaux serhildans.
Le peuple kurde a forcé la direction réformiste du PKK. Car le régime colonialiste ne laisse pas au peuple kurde un autre chemin que la force révolutionnaire et la violence des masses. Le peuple kurde voit et comprend que la libération passe par la solution populaire et révolutionnaire. Et montre qu'il possède les dynamiques et forces pour offrir cette lute avec grand courage et décision.
 La cassure des politiques de négation et d'anéantissement du régime colonialiste est prouvée encore une fois. Le peuple kurde avance sa lutte pour ses droits nationaux et démocratiques avec sa dignité nationale et avec son ambition de liberté. A donné les signes que cette lutte continuera jusqu'à la défaite ou la dissolution du régime fasciste ou la libération du Kurdistan.
Le PCML a participé activement dans les serhildans à Diyarbakir et au Kurdistan, et a convoqué à généraliser les serhildans aux grandes villes et quartiers ouvriers de la Turquie. A convoqué les ouvriers et les travailleurs turcs et kurdes aux barricades et affrontements dans la rue. A défendu la violence de groupe et des masses contre la violence contre révolutionnaire.
Les forces du PCML ont pris place dans les batailles des barricades et des rues, a touché les forces et institutions du régime colonialiste avec violence de groupe et des masses, pendant le processus des serhildans.
Les militants du PCML ont fait voler en éclats le Commissariat de Police de Kucukkoy-Istanbul le 30 mars. Ils ont dit dans sa déclaration le suivant: "Nous avons répondu aux attaques de l'armée turque fasciste, en volant en éclats le Commissariat de Police de Kucukkoy le 30 mas. L'Etat contre guérillero sauvage a montré son visage assassin encore une fois, quand il a tué 14 guérilleros du HPG (Les Forces Populaires de Défense) avec ses armes chimiques. Le peuple kurde a exprimé sa demande de liberté d'une manière massive et volontaire en participant à Newroz. A montré encore une fois qu'il ne laissera pas sans réponse les politiques de négation et d'anéantissement. L'état fasciste que n'avait pas le courage d'attaquer cette volonté, a montré son incapacité en ouvrant le feu contre des milliers des masses populaires à Amed (Diyarbakir).
Les militants de l'Organisation du Kurdistan du PCML ont fait voler en éclats un véhicule d'un officier militaire dans le quartier Konak à Antep le 30 mars. Dans sa déclaration ont exprimé le suivant: "Nous avons fait voler en éclats le véhicule d'un officier militaire qui travaille dans l'armée colonialiste dans le Quartier Konak. Nous promettons un Kurdistan libre aux 14 guérilleros du HPG, et aux coeurs libres qui sont tombés dans le serhildan de Amed. Nous saluons le fastueux serhildan du peuple d'Amed et les rébellions et les serhildans du Kurdistan et de la Turquie contre le colonialisme. Aucun attaque contre notre peuple restera sans réponse".
La milice du PCML a fait voler en éclats la section d'OYAK Bank (un entrepreneur qu'appartient à l'armée turque) à Gaziemir à Izmir. La milice a exprimé dans sa déclaration qu'ils avaient réalisé cette action pour demander des comptes pour les 14 guérilleros du HPG assassinés au Kurdistan avec des armes chimiques et 4 personnes assassinées à Amed.
La milice de l'Organisation du Kurdistan du PCML ont fait voler en éclats la Direction Régionale de l'Ordre Public à Malatya le 31 mars. Ont exprimé dans leur déclaration le suivant:"Nous avons fait voler en éclats la Direction Régionale de l'Ordre Public à Malatya le 31 mars, comme représailles aux opérations et massacres de la dictature colonialiste fasciste dans notre pays, le Kurdistan. Nous exprimons encore une fois que nous demanderons des comptes aux bourreaux cruels du colonialisme fasciste qu'assiègent nos montagnes en réalisant des massacres avec des armes chimiques contre la guérilla qui est l'honneur de notre peuple, qu'agresse férocement les serhildans au Kurdistan et surtout les Amed, sans différencier les enfants ou les femmes. Nos actions continueront à faire exploser dans les casernes des occupants fascistes et dans les cerveaux des assassins".
La classe ouvrière et les révolutionnaires de Turquie sont devant le devoir de profiter de cette opportunité historique et politique. Ca suffit! Le peuple kurde ne veut plus accepter d'être distrait et humilié. En avant la résistance nationale et un serhildan totale pour la libération d la nation kurde!


*) Serhildan signifie Intifada, rébellion et soulèvement en kurde.
1) Newroz est la fête nationale des kurdes.