L'attaque d'emprisonnement de l'Etat turc fasciste contre notre parti et la presse socialiste les 8 et 12 septembre et les déclarations sur le fait d'avoir « détruit » notre parti, qu'ils ont fait le 12 septembre, est devenu un cauchemar pour eux-mêmes, le même jour. Le fait que notre parti -pour lequel ils affirmaient l'avoir détruit- a fait une déclaration le 13 septembre que disait « ainsi comme les attaques antérieures, cette attaque non plus peut arrêter l'orientation et la marche de notre parti » et le fait que les communistes arrêtés ont crié des consignes et ont levés leurs poings tandis qu'ils étaient conduits au Tribunal, ont interrompu la joie de l'ennemi, car le parti, que eux affirmaient avoir détruit, était de pied continuant la lutte. En entrant dans le bâtiment du Tribunal, les détenus ont levés leurs poings en criant les consignes « Vive le Socialisme », « Le Socialisme va libérer le monde », « Les conspirations ont été et seront inefficaces pour arrêter notre lutte », « Les assassins rendront compte à notre Parti », « Parti, saut, victoire ». Près de 200 personnes, en incluant les activistes de la ESP, les lecteurs et travailleurs du journal « ATILIM », syndicalistes et représentants des organisations démocratiques des masses, ont salué les détenus, criant la consigne « Vous n'êtes pas aussi forts pour nous vaincre » devant la Cour Pénale de Besiktas à Istanbul. Ils ont continué leur action dans le Parc de Beksistas devant le Tribunal et ont fait une déclaration de presse à 12 heures là bas. Malgré l'emprisonnement de 23 révolutionnaires qui ont été arrêtés sous l'opération nommée « opération d'objectif », les communistes ont répondu à l'attaque de l'ennemi en augmentant leurs actions. Ont réalisé intensément beaucoup d'actions partout en Turquie et au Kurdistan du Nord et en dehors du pays, défiant le fascisme et criant la consigne « Vous n'êtes pas aussi forts pour nous vaincre ». L'Etat a continué avec ses attaques contre le journal socialiste hebdomadaire « ATILIM », dont son rédacteur en chef et coordinateur général fait partie des détenus et ATILIM a reçue une peine de fermeture pour 2 semaines pour avoir publié les nouvelles des attaques et détentions. Mais le journal ATILIM est devenu un drapeau dans les mains de ses lecteurs, lesquels l'ont hissé dans les actions partout dans notre région. ATILIM a continué à défier l'ennemi à travers sont titre « L'espoir est impossible à vaincre ». Le 13 septembre, les bureaux des revues « Ozgür Halk » et « Genç Bakis » ont aussi reçu une agression, se basant sur la Nouvelle Loi Anti-terroriste et ont détenu 7 travailleurs des revues. Eux aussi ont été emprisonnés le 16 septembre. Touts les ordinateurs, les livres, les revues et d'autres documents ont été confisqués par la police. La dictature fasciste colonialiste, que ne pouvait pas supporter cette « Marche sous le Feu », que continuait en avant avec les festivités du 12ème anniversaire de la fondation du PCML, a attaqué encore une fois de plus plusieurs organisations démocratiques, les bureaux des journaux et les revues socialistes, les bureaux de la ESP, les associations de quartier, les syndicats, une radio, les organisations démocratiques des masses et leurs maisons, en Turquie et au Kurdistan du Nord, à partir du 21 septembre. Il semblerait que la dictature fasciste a commencé une chasse à l'homme dans les bureaux des organisations, dans les rues et maisons. A séquestré quelques uns d'entre eux et torturé les autres. Plus de 120 révolutionnaires ont été arrêtés comme conséquence de ces attaques et dizaines d'entre eux ont été arrêtés. Les ordinateurs, livres, documents, archives, cahiers personnels, ont été pillés avec une mentalité totalement fasciste. Ainsi tentent empêcher les communistes et les socialistes d'expliquer les réalités politiques à la classe ouvrière et aux peuples travailleurs, et de les mobiliser à la lutte. Il semblerait que l'ennemi de classes a oublié que les communistes, qui sont déterminés à renverser le sultanat des bandits, n'abandonneront ni recouleront, mais ils se lanceront en avant face à ses attaques. Les organisations qui ont été attaquées et dont leurs activistes ont été détenus et emprisonnés sont debout et continuent la lutte. Les emprisonnements provoquent des protestes et les organisations attaquées par la police sont défendues à travers les actions que se réalisent chaque jour dans beaucoup d'endroits avec le soutient des forces amies et des camarades de lutte. Cette terreur de détentions et emprisonnements provoquent des protestes dans beaucoup des lieux en Turquie et au Kurdistan du Nord et en Europe, avec des manifestations et déclarations de presse. Le PCML répond aux attaques en organisant des manifestations illégales, en accrochant des pancartes, peignant et bombardant les centres des fascistes. L'Association des Droits de l'Homme (IHD), Association de Pir Sultan Abdal, Plateforme de Solidarité avec les Journalistes Détenus (TGDP), ILPS, la revue « Partizan », le journal « Isci Koylu », le journal « Alinteri', le syndicat Sine-Sen, Association de Solidarité avec le Peuple Palestinien, DTP, SDP, DHP, BAIS, HOC, BDSP, la revue « Isci Mucadelesi », Jeunesse Révolutionnaire Prolétaire, Maison de la Culture « Yapi »,EHP, la revue « Kaldirac », Tuyab, HKM, SODAP, TUAD, PSKAD, la revue « Devrimci Kareket », HKP, le journal « Ozgur Gundem », ODAK, EMEP et Halkevleri et des dizaines d'organisations, partis et journaux révolutionnaires et progressistes, ont aussi participé dans les actions à coté des activistes des organisations et journaux braqués dans différents lieux, montrant des bons exemples de la solidarité révolutionnaire. Répondant à l'appel du journal « ATILIM », l'écrivain Haluk Gerger a démontré son soutient en travaillant pendant une journée pour le périodique. D'autre part, beaucoup d'intellectuels, en incluant Ragip Zarakolu, journaliste écrivain et le représentant de la PEN international en Turquie, Oral Calislar, journaliste, Erol Onderoglu, correspondant de Journalistes Sans Frontières en Turquie, Celal Baskalangic, journaliste, Erol Ipekci, Président Général du Syndicat des Journalistes de Turquie, Kaih Polat, rédacteur en chef du journal « Evrensel », ont annoncé qu'ils solidarisent avec le journal « ATILIM ». Ceux qui ont été détenus à Istanbul comme résultat des battues policières à partir du 21 septembre, ont été conduits à la Cour Pénale Spéciale de Kesiktas, qui a été fondé à la place du Tribunal de Sécurité de l'Etat le 25 septembre, FigenYuksekdag (représentante de la ESP à Istanbul), Halil Dinc (directeur de la radio Ozgur Radyo), Sinan Gercek (salarié de Ozgur Radyo), Cem Dinc (président du syndicat Limter-Is), Zafer Tektas (secrétaire général du syndicat Limter-Is), Ayse Yumli Yeter (présidente du syndicat Tekstil-Sen), Cicek Otlu (présidente de la Association des Femmes Travailleuses Istanbul (EKD)), Emin Orhan (Editeur du périodique Dayanisma), Yusuf Demir, Ozcan Dilekli, Gunes Senyuz, Selver Orman, Ozge Kelekci (salarié du périodique Atilim) et 42 autres révolutionnaires ont été emprisonnés.. Ainsi, le numéro d'emprisonnés pendant l'attaque de l'Etat contre la ESP, le journal « ATILIM », la radio « Ozgur Radyo », les syndicats Limter-Is et Tekstil-Sen, la EKD et d'autres organisations et les révolutionnaires partout en Turquie et au Kurdistan du Nord, dans le mois de septembre a augmenté à 70. La dictature fasciste a montré avec ses attaques que les agressions contre les secteurs organisés de la société augmenteront, à partir de la promulgation de la nouvelle Loi Anti-terroriste. Et le nombre des journalistes détenus a augmenté à 25. Quelques exemples de solidarité internationale... En répondant à l'appel des marxistes léninistes communistes, beaucoup d'organisations et partis dans la zone internationale, dès l'Amérique Latine jusqu'à l'Europe et du Canada jusqu'à l'Asie, ont félicité le 12ème anniversaire de la fondation de notre parti et aussi ont protesté contre la terreur de détentions et l'emprisonnement. Ont déclaré qu'ils solidarisent avec les révolutionnaires. Les Comités pour un Secours Rouge Internationale (SRI) ont fait plusieurs déclarations, dans lesquelles protestent contre les attaques et appellent à d'autres organisation à faire pareillement. Le Centre Socialiste d'Unité de l'Inde (SUCI) a condamné les attaques de détention et d'emprisonnement en faisant une déclaration. Le Conseil Général de l'Union des Travailleurs de Grèce, a montré sa solidarité internationale en envoyant des faxes de protestation au Premier Ministre et au Ministre des Affaires Extérieures pour condamner les attaques contre les 23 révolutionnaires. Dr. Laver Stroka, responsable des relations internationales du Parti du Travail d'Albanie, a fait preuve de solidarité en envoyant un message de proteste au Premier Ministre, au Ministre de l'Intérieur et au Centre de la Police d'Istanbul, au nom de son parti. Dans son message, le Parti du Travail de Serbie a dit qu'ils suivent le processus en Turquie et au Kurdistan du Nord, et a exprimé ses sentiments de solidarité avec tous nos combattants et martyrs. Les Comités d'Aide à la Résistance pour le Communisme (CARC) d'Italie ont donné l'exemple de solidarité révolutionnaire, en traduisant les déclarations sur la terreur de détentions et d'emprisonnement, à l'italien et en les diffusant en Italie et au niveau International. Le Conseil International d'Amitié et Solidarité avec les Peuples Soviétiques et la revue « Northstar Compass », ont salué le 12ème anniversaire de notre Parti, le PCML, à travers un message. Le Conseil a aussi envoyé une résolution -adoptée par la Conférence qui ont réalisé récemment au Canada- pour condamner les attaques et exprimer sa solidarité avec les révolutionnaires emprisonnés. Liberpueblo, une organisation des Droits Démocratiques de l'Argentine a fait un appel à organiser une « campagne urgente » pour la libération des 20 révolutionnaires qui ont été emprisonnés le 12 septembre. La ligue des Droits de l'Homme d'Argentine, le Forum d'Investigations et de Défense Légale de l'Argentine (FIDELA), le Comité d'Action Juridique de l'Argentine (CAD), l'Association de Défense des Libertés e Droits (Liberpueblo), l'Association des Disparus d'Argentine, EATIP et Silver ont envoyé des lettres de proteste au Premier Ministre de Turquie, Tayyip Erdogan, demandant la liberté immédiate pour les révolutionnaires emprisonnés. Le secrétaire de la Coordination de la Lutte Anti-impérialiste du Moyen Orient, a fait une déclaration le 17 septembre contre la terreur d'Etat en Turquie et au Kurdistan du Nord contre les révolutionnaires et communistes, et contre le massacre des la contre guérilla à Amed. Le Collectif des Immigrants Opprimés de Belgique, Bloc-ML, Secours Rouge et l'Union de la Jeunesse Progressiste Arabe de Belgique, ont exprimé leur solidarité avec les révolutionnaires emprisonnés. Le Rassemblement pour un Groupe International Juvénile (AGIJ), formée par 25 organisations juvéniles de la Colombie, Espagne, Pérou, Equateur, Chili, l'Argentine, Bolivie et de la Turquie, ont annoncé qu'ils solidarisent avec l'Association Socialiste Juvénile de Turquie. En publiant une déclaration, la Confédération d'Ouvriers de Turquie en Europe (ATIK), la Confédération des Droits Démocratiques en Europe et le Mouvement Juvénile Démocratique en Europe, ont demandé la liberté immédiate des détenus. Le Forum Social de Grèce a condamné les attaques et a informé qu'il portera le cas à l'agenda du Parlement Européen. Le AIK (Champ Anti-impérialiste) d'Autriche et Roter Oktober (Octobre Rouge) de l'Allemagne, ont aussi condamné les attaques et ont exprimé leur solidarité avec les révolutionnaires détenus. ICAD, le Comité International Contre les Disparitions, a protesté contre les attaques à travers leurs sections dans plusieurs pays. ICAD a joué un rôle important en dénonçant et annonçant les attaques au niveau international. Avec une déclaration sous le titre « Vous n'êtes pas aussi forts pour nous vaincre », beaucoup d'organisations ont protesté contre la répression concernant le droit des ouvriers et des travailleurs à la liberté de pensée, d'expression et d'association, à travers la répression menée dans diverses provinces de Turquie et du Kurdistan du Nord. Les organisations que signent la déclaration sont les suivantes : - AvEG-Kon, (Confédération d'Immigrants Opprimés d'Europe) - AGIF (Fédération des Ouvriers Immigrants d'Allemagne) - FGIF (Fédération des Ouvriers Immigrants de France) - IGIF (Fédération des Ouvriers Immigrants de Suisse) - GIK- DER Londra (L'Association Culturelle des Ouvriers Immigrants - Londres) - VEKSAV (La Fondation de Culture et Art "Vardiya") de Pays Bas - Collectif des Immigrants Opprimés - Belgique - La revue "Young Flame" - Angleterre - Le Bureau Européen du journal "Atýlým" - Les bureaux du journal "Atýlým" en Allemagne, France, Angleterre, Belgique, Pays Bas et Suisse. - La revue "Young Struggle" - Allemagne - La revue "Révolte" - France - Comité de Solidarité avec les Prisonniers Libres - Europe - Comité de Solidarité avec les Prisonniers Libres - France - Comité de Solidarité avec les Prisonniers Libres - Suisse - Comité de Solidarité avec les Prisonniers Libres - Angleterre - Comité de Solidarité avec les Prisonniers Libres - Hollande - Comité de Solidarité avec les Prisonniers Libres - Allemagne - Gik- Der Stuttgart (Association Culturelle des Ouvriers Immigrants- Stuttgart) - Centre Culturelle "Yenigün"- Nuremberg - Association d'Amitié et Solidarité International - Berlin - Maison Culturelle "Yapý" - Dortmund - Association d'Amitié et Solidarité International - Frankfurt - Forum International (BIZ)- Hambourg - Association Culturelle Juvénile et Ouvrière - Cologne - Association Culturelle Juvénile et Ouvrière - - Duisburg - Maison Culturelle International - Wuppertal - Maison Juvénile- Düsseldorf - Maison Populaire International - Bielefeld - Association Culturelle Juvénile et Ouvrière - Ulm - Association d'Amitié et Culture Internationale - Mannheim - Gik- Der Basel (Association Culturelle des Ouvriers Immigrants- Basilea) - Gik- Der Zürih (Association Culturelle des Ouvriers Immigrants- Zurich) - CENTG ANATOLYA (Association Culturelle de Anatolie - Lausanne) - Maison Populaire de Genève - ACTIT (Association Culturelle des Ouvriers Immigrants de Turquie - Paris) - MRAP (Mouvement d'Amitié des Pueblos contre le Racisme) - Droits Devant - Femmes Solidaires 93 - La Voie Démocratique du Maroc - Parti Communiste de Bénin - Fedayin du Peuple Iran - Mouvement Démocratique Social d'Algérie - FLAM- Rénovation Mauritanie - AGEN- Association Générale des Etudiants de Nanterre - PIT- Parti de l'Indépendance et du Travail de Sénégal - Secours Rouge - Association "ATELIER" - Collectif pour la Liberté de Georges Ibrahim Abdallah - CSIA- Comité de Solidarité avec les Indiens d'Amérique - (Nouveau) Parti Communiste d'Italie - Association "KARERA" - ICAD- Comité International Contre les Disparitions- France Les récents attaques de lia dictature fasciste, que sont complètement similaires aux attaques dans les périodes des coups d'état militaires, ne sont pas seulement organisés pour finir avec les organisations révolutionnaires et le mouvement nationale kurde, mais ont principalement l'objectif de finir avec la lutte de la classe ouvrière et des masses travailleuses. Car on peut voir encore une fois dans le massacre de 10 personnes, en incluant 7 enfants à Diyarbakir, le 12 septembre, que l'Etat turc- qu'avait aussi tué antérieurement 17 cadres du MKP (Parti Communiste Maoïste)- a accéléré récemment ses attaques en Kurdistan que ciblent aussi des enfants et des civils. C'est déjà sortie à la lumière du jour que les préparations des deniers attaques contre notre parti ont commencé après les actions contre le sommet de l'OTAN en 2004, qu'il a été crée une équipe spécial à l'intérieur de l'Etat pour cette attaque et il a été organisé en collaboration avec la CIA, la MOSSAD et le MIT. Le PCML agit avec la conviction de qu'il est possible refouler ces attaques de la contre révolution, à travers la lutte unie. Certainement qu'il a attendu et reçu les reflets de la solidarité révolutionnaire que a toujours démontré contre ce type d'attaques. Il y a beaucoup d'exemples remarquables de solidarité contre les attaques autant en Turquie et au Kurdistan du Nord comme dans l'arène internationale, desquels il faut tirer des leçons. Par exemple, les pays qui ont montré les premières réactions ont été, en général, les pays où les partis et organisations continuent avec leur lutte malgré les pertes, où on souffre d'emprisonnements et massacres intenses et où vivent aussi ce type d'attaques et des détentions policières. D'autre part, les partis et les organisations qui n'on jamais reçu une attaque policière sérieuse et que luttent à l'intérieur des limites déterminés par la bourgeoisie, n'ont pas réagit. Il est nécessaire augmenter la solidarité internationale pour arrêter les attaques d'emprisonnent et les massacres fascistes et pour libérer les prisonniers politiques en Turquie et au Kurdistan du Nord. Envoyer des délégations et être présent dans les tribunaux fascistes où ils ont conduit les prisonniers pour qu'elles se retournent les tribunes où le fascisme sera jugé ; dénoncer le visage fasciste de l'Etat turc avec les campagnes et actions de proteste, sont quelques unes des formes de solidarité. Vive la Solidarité Internationale !
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