L'Etat colonialiste fasciste turc continue avec la terreur et les massacres des masses, pas seulement contre le mouvement communiste et révolutionnaire, mais aussi contre l'opposition sociale dans son ensemble. L'Etat turc, qui a assassiné les 17 camarades du MKP (Parti Communiste Maoïste) dans l'année 2005, qui a forcé la base légale de leurs attaques contre les luttes sociales, avec la nouvelle Loi Anti-terroriste, qui a attaqué les communistes et socialistes en septembre 2006, sous le nom de «Opération l'Objectif» contre le PCML, et ont fait des battues dans les organisations démocratiques, qui a arrêté 200 révolutionnaires et emprisonné 80 d'entre eux, qui a tué les fils du peuple kurde avec des bombes par la contre guérilla et avec des exécutions extrajudiciaires, que torture les prisonniers politiques dans les prisons du type F, menace encore une fois les intellectuels dissidents à travers l'article 301 du Code Pénal Turc. L'intellectuel arménien Hrant Dink, rédacteur en chef du journal Agos, a été assassiné le 19 janvier, devant le bureau de ce journal L'assassinat de Hrant Dink est un maillon dans la chaîne d'assassinats contre les intellectuels de l'opposition en Turquie et au Kurdistan du Nord, lesquels n'acceptent pas l'idéologie dominante. Hrant Dink a été jugé pour «avoir violé l'article 301» par ses idées e a eu une peine de six mois de prison. L'assassinat de Hrant Dink est un crime commis par l'Etat. Le fait que l'Etat a détenu un pion qui perpétré l'assassinat, ne peut le disculper de sa responsabilité dans cette affaire. L'Etat turc ne reconnaît pas officiellement que 1,5 millions d'arméniens ont été tués pendant le génocide de 1015, ainsi comme il ne reconnaît pas non plus l'existence du peuple kurde. Son histoire est remplie des massacres contre la nation kurde et d'autres nations et nationalités, les dernières années ont développé les traditions racistes et chauvinistes de lynchage. Les agressions de lynchage que sont dirigés contre les kurdes et les révolutionnaires, aussi fichent les intellectuels. Il y a eu des tentatives de lynchage contre les intellectuels et des écrivains tels que Hrant Dink, Orhan Pamuk (l'écrivain qui a gagné le prix Nobel cette année), contre les révolutionnaires et les kurdes par les bandes fascistes devant les yeux de la police. La réaction contre l'assassinat de Hrant Dink et contre les balles que n'ont pas seulement fiché Hrant Dink, mais aussi tout le peuple arménien, s'est exprimé dans les protestes anti-fascises des masses. Les communistes, révolutionnaires, progressistes et démocrates se sont levés pour Hrant Dink sous la consigne «Nous sommes tous arméniens, kurdes et Hrant Dink». Des centaines des milliers des personnes, lesquelles ont participé à l'enterrement de Hrant Dink, ont condamné le fascisme et ont exprimé leur fraternité des peuples en criant la consigne «Nous sommes tous des arméniens». Les représentants de l'Etat turc ont versé des larmes de crocodile pour e faire passer comme des innocents d'un coté, e de l'autre coté n'ont pas manqué de réagir contre la consigne «Nous sommes tous des arméniens !». L'écrivain Orhan Pamuk, le représentant du Parti de la Société Démocratique (DTP) dans la province de Kars, Mahmut Alinak et le porte-parole de la Plateforme de Solidarité avec les Journalistes Prisonniers (TGDP), Necati Abay, ont été menacés. Notre parti PCML est convaincu que les attaques fascistes et la vague chauviniste peuvent être obligés à reculer, à travers le développement dans la ligne de défense active, l'action et la conscience de solidarité et de défense, qui a surgi depuis le mois de septembre et que continue à inclure des amples masses après l'assassinat de Hrant Dink. Le PCML continuera ses actions pour augmenter la conscience de défense de Hrant Dink et la fraternité des peuples. Le PCML continuera à exiger des comptes de l'Etat fasciste turc et à ses bandes secrètes et ouvertes.
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