Les jours d'audience et la solidarité internationale
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Les attaques contre notre parti, contre les organisations démocratiques, révolutionnaires et socialistes, qui ont commencé en septembre 2006 du coté de la dictature fascistes, et que continuent encore bien que ne soit pas avec la même intensité.
Après les détentions des groupes entre le 8 et le 12 septembre les détentions massives ont suivi depuis le 21 septembre à ce jour, la dictature continue à arrêter plusieurs révolutionnaires et communistes sans donner des raisons.
Malgré que le délai légal de six mois de maintient au secret des actes judiciaires, est arrivé à expiration depuis longtemps, n'on pas encore annoncé les dates d'audience de ceux qu'ont été détenus entre le 8 et le 12 septembre. Les jugements des membres des directions et les travailleurs des organisations qui ont été emprisonnés le 21 septembre ont déjà commencé. Depuis les attaques de septembre jusqu'à aujourd'hui, quelques jugements ont été ouverts et les premiers jugements ont déjà eu lieu. A Antep, Adana, Iskenderun et dernièrement à Diyarbakir, quelques détenus ont été mis en liberté après les premières audiences du procès. Dans peu de temps auront lieu deux jugements importants, la date d'un d'entre eux n'est pas encore connue. Le premier jugement aura lieu en avril. Le procès contre les membres de direction et activistes détenus de la ESP, d'Atilim, de la EKD, de la SGD, de Ozgür Radyo, de Limter-Is et Tekstil-Sen sera ouvert le 13 avril à Istanbul.
La participation et solidarité à l'intérieur et à l'extérieur du pays sont très importantes dans les deux jugements. C'est important car les attaques n'atteignent pas seulement notre parti et les organisations démocratiques et socialistes, des syndicats et de la presse déjà cités et ne se limitent pas à ceux-ci. En décembre 2006 le même type d'attaque a été réalisé contre HOC, la revue Yuruyus et TAYAD.
L'assassinat de l'intellectuel et journaliste arménien Hrant Dink le mois de janvier dernier, est aussi le résultat de l'application de ce type d'attaque.
Ces attaques sont le résultat du nouveau concept d'anéantissement et de liquidation qui a été préparé depuis longtemps par la dictature fasciste et est appliqué depuis l'été dernier à travers la loi antiterroriste. Ce concept s'élève sur deux piliers. Un est la négation de la nation kurde et l'anéantissement de la lutte nationale, l'autre, la liquidation du mouvement révolutionnaire et communiste, qu'essayent de forcer aux limites de l'ordre dominant. Pour cette raison, ce concept a l'objectif de liquider les forces d'opposition en Turquie et au Kurdistan du Nord totalement et de la faire se plier. Ce concept n'a pas été préparé seulement par la dictature fasciste. C'est u concept international. Les forces impérialistes et la dictature fasciste ont pris peur pendant le sommet de l'OTAN l'année 2004 à Istanbul, de la résistance développée par les forces révolutionnaires et ont élaboré des conclusions de ceci.
La lutte contre ces attaques, que continuent sous le nom des « lois antiterroristes », c'est le devoir de tous les anti-fascistes, révolutionnaires et communistes au niveau national et international. Nous pensons que seulement avec une lutte unie et avec la solidarité il est possible de faire face à ces attaques et de rendre inutiles ces lois fascistes.
Nous sommes devant le devoir de transformer ces deux jugements, desquels nous ne connaissons pas encore la date d'un d'entre eux, dans une tribune dans laquelle soient condamné le fascisme et l'impérialisme. Nous devons condamner ceux qu'essayent de condamner les révolutionnaires et communistes.
La participation dans ces jugements doit être comprise comme un critère d'ampliation de la lutte unie révolutionnaire. Nous devons comprendre la participation au niveau international. Pour cette raison, nous faisons appel à tous, personnes, organisations et partis qu'aient de l'intérêt à l'intérieur et à l'extérieur du pays à participer aux audiences des jugements. Celui-ci est le seul chemin pour rendre inutiles les lois anti-terroristes, pour transformer les audiences dans une tribune où ils soient condamnés la dictature fasciste et l'impérialisme.
Partis et organisations communistes, révolutionnaires et progressistes au niveau international, et entre autre, des avocats, des journalistes, des syndicalistes devraient participer dans les délégations internationales, qu'observeront l'audience le 13 avril , afin de solidariser avec les prisonniers de septembre, avec le but de condamner la dictature fasciste. Ceux que ne viendront pas à Istanbul, peuvent organiser des actions, ce jour, devant les consulats et ambassades turques. Seulement ainsi nous pourrons répondre à la « lutte antiterroriste » des impérialistes et de la dictature fasciste et les compromettre.
Nous ne devons pas oublier que s'affronter à ces attaques, convertir ce procès en une tribune où soit condamnée la dictature, signifie au même temps défendre les positions gagnées par la lutte des classes. Nous ne devons pas oublier qu'ici s'agit de la liberté politique. On doit transformer les tribunaux dans un terrain où la liberté politique soit à l'ordre du jour. Pour cette raison nous devons augmenter la lutte. Pour tout ceci nous devons participer dans les audiences. Pour cette raison nous devons solidariser avec les prisonniers.