Elections anticipées et l'attitude des révolutionnaires
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La crise du régime, que à cause des élections du président entre les classes dominantes en Turquie, est entrée dans une nouvelle étape avec la décision des élections anticipées. Pour les forces progressistes, révolutionnaires et kurdes patriotiques, les élections anticipées sont aussi au centre de l'agenda. Les premiers jours après la publication du mémorandum du 27 avril, toutes les discussions se concentraient sur le fait d'éloigner le AKP de la présidence de la République.
Mais les forces progressistes ont appelé l'attention avec les paroles du mémorandum : « N'emporte qui ne dise pas -je suis fier d'être turc-, est un ennemi de la République de Turquie », se déclare le peuple kurde et les forces révolutionnaires et communistes comme des ennemis.
Peu après la liquidation du AKP des élections de la présidence, le front bourgeois entier, même le AKP, a accepté de faire un bulletin de vote commun, qui est une manière d'exclure le DTP des élections. Tandis que continuent les conflits entre le AKP et les généraux, au même temps essayent d'augmenter l'hystérie des lynchages avec la provocation du centre commercial de Anafarlar* et à continuation avec beaucoup des détentions d'activistes de la DTP, prétendant qu'ils ont été les auteurs des attentas suicides ou qu'ils ont appuyé des crimes.
Tandis que les Généraux obligent les ouvriers et travailleurs, ainsi que le peuple kurde à élire entre le AKP et le CHP. Nous, les Marxistes Léninistes Communistes avons souligné depuis le début de cette étape que la classe ouvrière et les masses travailleuses ne se trouvent pas sans issue face à la déviation des classes dominantes, mais les forces progressistes, révolutionnaires, communistes et kurdes patriotiques doivent intervenir ensemble, suivant la ligne unie, aux élections.
La décision du DTP de participer avec des candidats indépendants dans les élections suite à la clause du 10%, a ouvert le chemin pour former un « bloc de candidats indépendants ». En vue de ceci, continuant la consigne, les Marxistes Léninistes Communistes ont commencé une activité très ample, en abordant des forces dès les intellectuels progressistes, les forces révolutionnaires, jusqu'aux partis progressistes réformistes et le mouvement kurde patriotique.
D'un autre coté, les intellectuels progressistes, syndicalistes et représentants des organisations des masses démocratiques ont aussi appelé les forces progressistes à s'unir autour du bloc de candidats indépendants. Indépendamment du quel sera le résultat, seulement le même appel d'une base aussi ample a son importance. Ceci exprime le potentielle et le degré de la lutte unie révolutionnaire obtenue par les campagnes menées à bout après les attaques de septembre de l'année dernière, l'attitude commune contre l'attentat à Hrant Dink et la formation du front, qui a augmenté avec la grève de la faim jusqu'à la mort de Behic Asci dans la lutte contre l'incommunication et finalement crée avec la fin de reconquérir la Place de Taksim le 1er mai.
Mais les efforts des forces progressistes, révolutionnaires et kurdes patriotiques pour agir unies dans les élections anticipées ne pouvaient pas passer par certains limites. Indépendamment de ces discussions, le DTP a fixé et présenté ses propres candidats et ne s'est pas empressé en former une liste communes avec les autres forces. Des partis progressistes, EMEP (Parti du Travail) et le SDP ont attendu jusqu'à la dernière minute pour décider quelle serait l'attitude du DTP. Le TKP (Parti Communiste de Turquie) a décidé, comme toujours, de participer seul en tant que parti dans les élections anticipées, totalement indépendant des forces progressistes révolutionnaires. Une partie des forces révolutionnaires continue encore avec sa tactique de boycotter, qui est devenue chronique, tandis qu'une autre partie n'a pas encore annoncé sa position. Tandis qu'une série d'organisations révolutionnaires, progressistes, entre elles aussi la ESP, continuent les discussions sur des candidats indépendants unis, il est devenu clair que certaines forces ne sont pas en faveur de cette idée. Ainsi les signaux de comment va se développer la phase qui vient sont donnés.
Nous, les Marxistes léninistes Communistes, nous considérons les élections anticipées comme un moyen pour obtenir l'objectif de démasquer les efforts des généraux pour attirer les ouvriers et les travailleurs à travers du conflit laïcisme charia, à son parti et pour démasquer l'agression face au peuple kurde et l'empoissonnement des ouvriers et des travailleurs turcs. Nous considérons les élections comme un moyen, pour démasquer les partis bourgeois de ce système et expliquer à la classe ouvrière et aux masses travailleuses, le socialisme comme l'alternative. Dans ce sens, nous nous préparons pour les élections. Dans ce contexte nous nous efforcerons jusqu'à la fin pour unir les forces plus progressistes des ouvriers et des masses travailleuses contre la réaction sociale et politique, le chauvinisme et le militarisme, pour la liberté, une paix juste et pour la démocratie, contre l'occupation et le saccage impérialiste, le chômage et la misère et pour une vie digne et humaine.

*Le 22 mai a éclaté une bombe devant le centre commercial Anafartlar dans le district de Ulus à Ankara. Tous les faits indiquent une action effectuée par la contre guérilla, mais l'Etat soutient qu'il s'agit d'une action du PKK.

 

 

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La crise du régime, que à cause des élections du président entre les classes dominantes en Turquie, est entrée dans une nouvelle étape avec la décision des élections anticipées. Pour les forces progressistes, révolutionnaires et kurdes patriotiques, les élections anticipées sont aussi au centre de l'agenda. Les premiers jours après la publication du mémorandum du 27 avril, toutes les discussions se concentraient sur le fait d'éloigner le AKP de la présidence de la République.
Mais les forces progressistes ont appelé l'attention avec les paroles du mémorandum : « N'emporte qui ne dise pas -je suis fier d'être turc-, est un ennemi de la République de Turquie », se déclare le peuple kurde et les forces révolutionnaires et communistes comme des ennemis.
Peu après la liquidation du AKP des élections de la présidence, le front bourgeois entier, même le AKP, a accepté de faire un bulletin de vote commun, qui est une manière d'exclure le DTP des élections. Tandis que continuent les conflits entre le AKP et les généraux, au même temps essayent d'augmenter l'hystérie des lynchages avec la provocation du centre commercial de Anafarlar* et à continuation avec beaucoup des détentions d'activistes de la DTP, prétendant qu'ils ont été les auteurs des attentas suicides ou qu'ils ont appuyé des crimes.
Tandis que les Généraux obligent les ouvriers et travailleurs, ainsi que le peuple kurde à élire entre le AKP et le CHP. Nous, les Marxistes Léninistes Communistes avons souligné depuis le début de cette étape que la classe ouvrière et les masses travailleuses ne se trouvent pas sans issue face à la déviation des classes dominantes, mais les forces progressistes, révolutionnaires, communistes et kurdes patriotiques doivent intervenir ensemble, suivant la ligne unie, aux élections.
La décision du DTP de participer avec des candidats indépendants dans les élections suite à la clause du 10%, a ouvert le chemin pour former un « bloc de candidats indépendants ». En vue de ceci, continuant la consigne, les Marxistes Léninistes Communistes ont commencé une activité très ample, en abordant des forces dès les intellectuels progressistes, les forces révolutionnaires, jusqu'aux partis progressistes réformistes et le mouvement kurde patriotique.
D'un autre coté, les intellectuels progressistes, syndicalistes et représentants des organisations des masses démocratiques ont aussi appelé les forces progressistes à s'unir autour du bloc de candidats indépendants. Indépendamment du quel sera le résultat, seulement le même appel d'une base aussi ample a son importance. Ceci exprime le potentielle et le degré de la lutte unie révolutionnaire obtenue par les campagnes menées à bout après les attaques de septembre de l'année dernière, l'attitude commune contre l'attentat à Hrant Dink et la formation du front, qui a augmenté avec la grève de la faim jusqu'à la mort de Behic Asci dans la lutte contre l'incommunication et finalement crée avec la fin de reconquérir la Place de Taksim le 1er mai.
Mais les efforts des forces progressistes, révolutionnaires et kurdes patriotiques pour agir unies dans les élections anticipées ne pouvaient pas passer par certains limites. Indépendamment de ces discussions, le DTP a fixé et présenté ses propres candidats et ne s'est pas empressé en former une liste communes avec les autres forces. Des partis progressistes, EMEP (Parti du Travail) et le SDP ont attendu jusqu'à la dernière minute pour décider quelle serait l'attitude du DTP. Le TKP (Parti Communiste de Turquie) a décidé, comme toujours, de participer seul en tant que parti dans les élections anticipées, totalement indépendant des forces progressistes révolutionnaires. Une partie des forces révolutionnaires continue encore avec sa tactique de boycotter, qui est devenue chronique, tandis qu'une autre partie n'a pas encore annoncé sa position. Tandis qu'une série d'organisations révolutionnaires, progressistes, entre elles aussi la ESP, continuent les discussions sur des candidats indépendants unis, il est devenu clair que certaines forces ne sont pas en faveur de cette idée. Ainsi les signaux de comment va se développer la phase qui vient sont donnés.
Nous, les Marxistes léninistes Communistes, nous considérons les élections anticipées comme un moyen pour obtenir l'objectif de démasquer les efforts des généraux pour attirer les ouvriers et les travailleurs à travers du conflit laïcisme charia, à son parti et pour démasquer l'agression face au peuple kurde et l'empoissonnement des ouvriers et des travailleurs turcs. Nous considérons les élections comme un moyen, pour démasquer les partis bourgeois de ce système et expliquer à la classe ouvrière et aux masses travailleuses, le socialisme comme l'alternative. Dans ce sens, nous nous préparons pour les élections. Dans ce contexte nous nous efforcerons jusqu'à la fin pour unir les forces plus progressistes des ouvriers et des masses travailleuses contre la réaction sociale et politique, le chauvinisme et le militarisme, pour la liberté, une paix juste et pour la démocratie, contre l'occupation et le saccage impérialiste, le chômage et la misère et pour une vie digne et humaine.

*Le 22 mai a éclaté une bombe devant le centre commercial Anafartlar dans le district de Ulus à Ankara. Tous les faits indiquent une action effectuée par la contre guérilla, mais l'Etat soutient qu'il s'agit d'une action du PKK.