La bourgeoisie monopoliste et collaboratrice ne satisfait jamais à son seigneur, l'impérialisme yanqui. Après le refus du premier projet de loi au parlement turc, l'impérialisme yanqui montre au gouvernement turc, avec quelles difficultés peuvent se confronter leurs complices que n'acceptent pas leurs exigences. La dictature fasciste a compris qu'elle se trouvait dans une situation difficile et s'est dépêchée avec le second projet de loi et décide au parlement l'envoi des troupes en Irak. Mais, quand ils commencent les préparatifs pour l'envoi des troupes, se rend compte qu'il en existe quelques problèmes sur cette question entre la Turquie et les EEUU. L'impérialisme yanqui a commencé lentement à bouger sur la question de l'envoi des troupes turques. Le motif de ceci a été de que les EEUU ne pouvaient pas convaincre le gouvernement transitoire iraquien, et, spécialement les représentants kurdes du dit gouvernement. Il est évident qu'en Irak personne ne souhaite l'arrivée des troupes turques. Pour l'acceptation du projet de loi au parlement, la bourgeoisie turque a déclarée qu'elle est disposée à servir l'impérialisme yanqui, même en Irak, à massacrer le peuple iraquien ainsi que ceux qu'opposeraient résistance, sauvegardant ainsi les intérêts de l'impérialisme yanqui dans le Moyen Orient et en Irak. De plus, la dictature fasciste croyait qu'elle pourrait réaliser sa politique d'anéantissement contre les forces du KADEK (Congrès de Liberté et Démocratie).
Il paraît que l'envoi des troupes turques en Irak ait avorté dans la situation actuelle. Il existe deux autres raisons principales pour ceci. Premièrement, l'impérialisme yanqui pense qu'il s'est ensablé en Irak, que la résistance augmente et se renforce de plus en plus, qu'il ne peut implanter aussi facilement son régime de protectorat pour lequel il travaille et que les forces que lui offrent leur appui sont très limitées. Au jour d'aujourd'hui, seulement les kurdes soutiennent l'impérialisme yanqui sans conditions. Pour ne pas perdre cet appui, l'impérialisme yanqui ne peut ignorer leurs revendications. Comme d'autres forces organisées en Irak, aussi les kurdes sont contre la venue des troupes turques en Irak. Du à leur difficile situation, l'impérialisme a décidé de ne pas s'impliquer dans cette question en disant que ce problème doit être discuté entre la Turquie et le Gouvernement iraquien. Et, la seconde raison est la lutte grandissante en Turquie. La lutte contre l'envoi des troupes augmente, le gouvernement du AKP (Parti de Justice et Développement), commence à comprendre de plus en plus que la question n'est pas finie avec l'approbation du projet de loi par le Parlement. La lutte qui a été menée pour empêcher le vote du projet de loi au Parlement, maintenant se transforme et continue pour empêcher l'application de la décision et pour l'annuler. Le Gouvernement de l'AKP a peur de que la lutte prenne un caractère social et que d'amples couches sociales soient impliquées, et, après n'avoir pas eu la réponse attendue de la part des EEUU, a commencé a annoncer « nous ne sommes pas intéressés dans l'envoi des troupe».
La lutte contre l'envoi des troupes a pris un caractère permanent en Turquie. Les partis politiques, les syndicats, les organisations de la jeunesse, organisations des femmes, groupes d'initiative, mères des soldats, tous les composants de la société participent dans cette lutte. La lutte s'est étendue à chaque recoin du pays. Ceux qui sont contre l'envoi des soldats en Irak et les forces sociales qui sont contre l'occupation de l'Irak, sortent massivement à la rue.
Le Gouvernement de l'AKP est complètement confus. D'une part, il a des difficultés pour comprendre l'attitude de son«partenaire stratégiqu» les EEUU, et, d'une autre part, il est incapable d'arrêter la lutte grandissante qui s'oppose à l'envoi des troupes et l'occupation. Ce qui dérange la bourgeoisie est le fait de qu'une lutte est rentrée en fermentation. La bourgeoisie monopoliste et collaboratrice a peur de la voix de la rue. En outre la lutte du ESP (Plateforme Socialiste des Opprimés), EKB (Union des Femmes Travailleuses), Ozgür Genclik (Jeunesse Libre), IHD (Association des Droits de l'Homme), des coordinations contre la guerre et d'autres groupes semblables dans plusieurs villes, il en existe aussi d'autres forces qui luttent avec des méthodes différentes contre l'envoi des troupes en Irak et contre l'occupation.
Les actions de protestation des forces militantes de notre Parti PCML en contre de la décision du Parlement, continuent encore. De suite, quelques actions qui ont été organisées par nos militants.
Pendant que le Gouvernement du AKP essayait de faire accepter la décision par le Parlement pour participer à l'occupation, le PCML faisait un appel à des actions de rue et d'agitation des masses vers la classe ouvrière et les masses travailleuses afin de montrer la force de la rue et demander des comptes, les appels continuent encore.
A l'occasion de la décision du gouvernement, de présenter au Parlement le projet de loi concernant l'envoi des troupes (le 6 octobre), le PCML a organisé une action à Istanbul-Ikitelli, contre les plans de la bourgeoisie d'envoyer des soldats en Irak. Pendant cette action, les consignes criées étaient les suivantes : « La décision sanglante ne passera pas par le Parlement», « Le Moyen Orient sera la tombe des EEU»,»Pour le triomphe de le Révolution, vive le PCML»,» Ouvriers du parti, au PCML»
Dans la nuit du 7 octobre, quand le projet de loi a été approuvé au Parlement, les militants du PCML appelaient à travers les manifestations et l'agitation des masses, au peuple à demander des comptes. Les communistes sortent dans la rue immédiatement après le vote de la décision et, distribuent des tracts dans les cafés du quartier de Gülsuyu avec les visages recouverts d'un tissu du PCML et ont fait un appel aux masses travailleuses de sortir à la rue pour demander l'arrêt de l'envoi des troupes en Irak. Plus tard, ont organisé des actions dans les rues de ce quartier.
Dans la nuit du 11 octobre, des milices du PCML lançaient des cocktails Molotov dans le bureau du AKP en Kücük Dikili à Adana. Les milices annonçaient la finalité de l'action comme :«proteste contre l'approbation du projet de loi par le Parlement et contre la récente répression du peuple Kurd». Les milices du PCML ont condamné la décision en organisant une marche des bougies à Antep-Düztep. Ils marchaient dans les rues en criant des consignes comme : « Nous ne seront pas les soldats des EEUU»,»EEUU hors de l'Irak et du Kurdistan»,» La résistance triomphera en Irak», « Nous réglerons les comptes avec les collaborateurs», « pour le triomphe de la révolution, vive le PCML».
Les occupants et leurs complices font l'objet des bombes
Selon les nouvelles de la presse, les FESK (Forces Armées des Pauvres et des Opprimés), continuent aussi leurs actions armées contre la décision du Parlement.
La nuit dont a été bombardée l'Ambassade Turque à Bagdad, les FESK, assumaient la responsabilité des attentats à la bombe contre cinq bâtiments du AKP, dans trois villes différentes. Les FESK déclarent dans une prise de position, qu'est arrivée le 16 octobre à la presse par courrier électronique, que les bombes dans les bâtiments du AKP étaient une réponse à la décision d'envoyer des troupes en Irak. Les FESK disaient dans leur déclaration numéro 23«nous avons concrétisé par la pratique notre pensée et sentiment avec les opprimés en Irak avec les bombardements du 14 octobre des bâtiments du AKP dans les quartiers d'Ankara, Istanbul et Izmir, contre leur décision de participer aux cotés des EEUU dans l'occupatio». La déclaration finissait avec les phrases :«la violence des opprimés contre les occupants et leur complices criminelles est légitime. Les peuples du Moyen Orient opposeront résistance et triompheront». Les FESK, assumaient aussi la responsabilité des attentats à la bombe contre des institutions comme le Ministère des Affaires Extérieures, MÜSIAD (Association des Industriels et des Commerçants Musulmans), ISO (Association Industrielle d'Istanbul) et la Société Turque-Américaine à Ankara, Istanbul et Izmir, lesquelles soutiennent l'occupation ouvertement. Dans la nuit du 17 octobre on a entendues des explosions dans un bâtiment du Ministère des Affaires Extérieures, et immédiatement après, dans la même rue, on face de la succursale de MÜSIAD , a été bombardé le bâtiment de l'ISO dans le quartier de Beyoglu à Istanbul. Il y a eu une détonation face à la Société Turque-Américaine à Alsancak, Izmir, dans la déclaration numéro 24 , qu'est arrivée à la presse, les FESK assumaient la responsabilité des attentats à la bombe qui se sont produits au même temps à Ankara, Istanbul et Izmir, en disant « En bombardant les bâtiments de MÜSIAD et d'ISO à Ankara et à Istanbul, lesuqels désirent obtenir une parie du vol et du saccage de l'Irak en soutenant l'occupation de l'Irak par l'impérialisme yanqui, et, en bombardant le bâtiment du Ministère des Affaires Extérieures à Ankara, lequel s'efforce pour participer avec des forces militaires dans l'occupation de l'Irak, en faisant voter la décision au Parlement, et en bombardant la Société Turque-Américaine à Izmir, nous avons exprimé la haine des opprimés du Moyen Orient, dans la nuit du 17 octobre 2003». Dans sa déclaration, les FESK disaient « les opprimés du Moyen Orient lutteront et triompherons. Les occupants et leur complices n'échapperont pas à la haine des opprimé».
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