La résistance ouvrière et travailleuse à Tuzla
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Tandis que la chaleur de la lutte ouvrière augmente en Turquie et au Kurdistan du Nord suite à la période de négociations collectives, la voix « Ca suffit ! » s'est levée dans les chantiers navals de Tuzla contre les assassinats du travail ». Dans la région de la production arsenal, où 5 ouvriers ont perdu leurs vies dans l'espace de deux semaines, les ouvriers sont sortis dans les rues sous la direction de leur syndicat Limter-Is, en réclamant la sécurité au travail. L'attaque de la police au quartier ouvrier Sifa à Tuzla, avec le but de démolir les maisons, lequel a eu lieu les mêmes ours, et la résistance qu'augmentée contre ceci, ont joué un rôle qui a mis à la lumière du jour la possibilité d'une résistance unie, par la base dans le secteur de la production et dans les quartiers dans cette région.
 
Résistance pour le droit d'habiter dans les chantiers navals

Dans les chantiers navals de Tuzla, les ouvriers suivants ont perdu leur vie suite aux cimes du travail ; Cabbar Ongun, dans l'entreprise sous-traitante Gimsa affiliée au chantier naval Torgem, le 2 août, Guney Akarsu, dans l'entreprise sous-traitante Bora Denizcilik affiliée au chantier naval Selah, le 23 août Cengiz Tatli, dans l'entreprise sous-traitante Umut Gemi, le 31 août, Kenan Kara, dans l'entreprise sous-traitante Derya Denizcilik, le 1er septembre, Bekir Ozmen, dans l'entreprise sous-traitante Emre Gemi, affilié au chantier naval Desan, le 3 septembre .
40000 ouvriers travaillent dans les chantiers navals de Tuzla, où les plus minimes mesures de sécurité ne sont pas prises, pour la sécurité du travail, où les heures de travail excessivement longues provoquent une baisse d'attention et causent ainsi les accidents de travail, où ils n'existent pas des facilités comme les infirmeries où les médecins. Il y a 150 chantiers navals à Tuzla, et la majorité des ouvriers travaillent au noir dans les entreprises sous traitantes. Les chantiers navals sont une zone où le travail fonctionne sans syndicat et sans assurance. Comme résultat inévitable de ces conditions de travail, 68 ouvriers ont perdu leur vie ces derniers 15 ans.
Dans les chantiers navals, où est organisé le Limter-Is, un syndicat que lutte dans la ligne du syndicalisme des classes, chaque type de résistance et la revendication des droits deviennent les cibles des intenses attaques des patrons, de l »Etat et des fascistes civils. Surtout, les tentatives pour s'organiser du syndicat s'affrontent à une forte collaboration des patrons, qui sont organisés qui sont organisés dans la GISBIR (Union des Entrepreneurs de la Construction Arsenal). Dans quelques ocrassions aussi avec un soutient financier et matériel ils garantissent que le patron dont une résistance a surgi dans son entreprise, n'accepte pas l'organisation syndicale des ouvriers. C'est que les patrons des chantiers navals savent très bien que les étincelles de l'organisation et de la résistance dans les chantiers navals a un potentiel de généralisation très rapide. Comme résultat des élections du 2 juillet, GISBIR a envoyé deux de ses membres au Congrès. Ali Torlak, le patron d'un chantier naval a été élu député du MHP fasciste (Parti du Mouvement National) et Mehmet Ali Yardimci du AKP (Parti du Développement et de la Justice) qui est le parti au gouvernement.
Effectivement, Torlak a continué à être le portevoix des patrons des chantiers navals aussi au Congrès, en disant le suivant après les morts : « C'est un accident. La négligence des ouvriers peut aussi causer les accidents. Il fait chaud. On leur dit de porter leurs casques et leurs gants, mais les ouvriers le négligent »
Les ouvriers des chantiers navals ont réagit contre les accidents des deux dernières semaines à travers des actions. Aux ouvriers que sont sorties dans les rues sous la direction de leur syndicat Limter-Is, leur ont porté leur soutient beaucoup des syndicats et diverses organisations révolutionnaires et démocratiques, entre elles aussi le syndicat Deri-Is lequel est organisé dans la région de la production du cuir à Tuzla. A coté des réclamations telles que la sécurité au travail, le droit de s'organiser en syndicats et d'avoir des assurances, les ouvriers exigent aussi la création des conseils pour enquêter sur les accidents du travail, dans lesquels aussi prendraient part le syndicat el les chambres des différentes professions.
La lutte des ouvriers des chantiers navals contre les crimes du travail n'est pas un fait nouveau. Limter-Is a été actif contre les crimes du travail aussi dans les dernières années. Pendant la journée organisée par le syndicat en 2005, sous la consigne « Ca suffit ! », des milliers d'ouvriers ont coupé les routes et ont marché vers le Chantier Naval de Torgem. Le syndicat essaye d'organiser la conscience et la résistance à travers des actions continues dans la région de production après les accidents des dernières semaines.
Rébellion contre les démolitions dans les quartiers ouvriers
Tandis que les réactions continuaient contre les 5 morts, un derrière l'autre, dans les chantiers navals, des résistances ont surgi dans les quartiers ouvriers de Tuzla contre les démolitions des maisons.
Premièrement les équipes de démolition ont été chassés du quartier avec une résistance de rue le 4 septembre, dans le quartier ouvrier Miman Sinan à Tuzla. Après, les équipes de démolition accompagnée par la police sont rentrés dans le quartier Sifa le 12 septembre à 5 heures du matin. Apprenant la démolition, le peuple est sorti immédiatement dans les rues pour défendre leur droit à l'habitat. La police a fait usage des bombes lacrymogènes contre les travailleurs que résistaient et a tiré contre le peuple. Pendant les affrontements qui ont duré plus de 10 heures, le peuple a fait des barricades partout dans le quartier et a fermé l'autoroute E-5 pendant plus d'une heure. 58 travailleurs ont été détenus dans les affrontements et 8 d'entre eux ont été emprisonnés.

Les opportunités de la résistance unie


Ces luttes que ce sont développées sur deux chemins à Tuzla ont démontré qu'il est possible une grève et une résistance unies que surgirait depuis les régions de la production naval et du cuir, que sont les zones de travail des ouvriers dans la région et depuis les quartiers qui sont leur espace de vie. Car même l'Etat qu'a aussi conscience de cette importante opportunité, avait fermé la route autour de 2 kms entre le quartier et la région des chantiers navals, le jour qu'a eu lieu l'attaque. Aujourd'hui il est difficile de dire que les travailleurs de Tuzla peuvent comprendre la relation ente le quartier et la région de production. Maintenant, la lutte dans les quartiers contre les démolitions des maisons et la lute dans les régions de production contre les crimes du travail, le travail de sous-traitance e les obstacles pour s'organiser en syndicat, se développent sur deux chemins différents. Le fait que le peuple du quartier n'est pas organisé dans une organisation concrète, est l'aspect le plus faible de la possibilité d'une résistance unie. Cependant, autant les dimensions de l'exploitation dans les chantiers navals, comme la démolition des maisons des ouvriers ce sont les résultats des politiques néo libérales du capital. Démonter ces attaques c'est possible seulement à travers une ligne unie des différentes luttes dans les chantiers navals, dans la région de production du cuir et dans les quartiers ouvriers contre le capital et son Etat. Les communistes continueront avec leurs initiatives et leurs efforts dans ce sens.
D'un autre coté, le fait que les négociations pour les accords collectifs dans différents secteurs de l'industrie se soient embourbées et que les syndicats n'aient pas pu augmenter un processus d'actions considérables, a mené à ‘actualité la question : « Comment peut être lancé en avant le mouvement ouvrier ? ». Les syndicalistes socialistes, révolutionnaires et progressistes ont commencé à discuter sur cette question. On sait que la position déterminée du syndicat Hava-Is a joué aussi un rôle dans ceci. Un processus pour inclure les bases dans les différentes discussions et développer une lutte pratique en commun sans perdre du temps, servira beaucoup en dépassant l'embourbement de la lutte de la classe ouvrière.

*Crimes du travail : C'est ainsi comme les ouvriers en Turquie et au Kurdistan du Nord appellent les accidents du travail.


 

 

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Résistance pour le droit d'habiter dans les chantiers navals

Dans les chantiers navals de Tuzla, les ouvriers suivants ont perdu leur vie suite aux cimes du travail ; Cabbar Ongun, dans l'entreprise sous-traitante Gimsa affiliée au chantier naval Torgem, le 2 août, Guney Akarsu, dans l'entreprise sous-traitante Bora Denizcilik affiliée au chantier naval Selah, le 23 août Cengiz Tatli, dans l'entreprise sous-traitante Umut Gemi, le 31 août, Kenan Kara, dans l'entreprise sous-traitante Derya Denizcilik, le 1er septembre, Bekir Ozmen, dans l'entreprise sous-traitante Emre Gemi, affilié au chantier naval Desan, le 3 septembre .
40000 ouvriers travaillent dans les chantiers navals de Tuzla, où les plus minimes mesures de sécurité ne sont pas prises, pour la sécurité du travail, où les heures de travail excessivement longues provoquent une baisse d'attention et causent ainsi les accidents de travail, où ils n'existent pas des facilités comme les infirmeries où les médecins. Il y a 150 chantiers navals à Tuzla, et la majorité des ouvriers travaillent au noir dans les entreprises sous traitantes. Les chantiers navals sont une zone où le travail fonctionne sans syndicat et sans assurance. Comme résultat inévitable de ces conditions de travail, 68 ouvriers ont perdu leur vie ces derniers 15 ans.
Dans les chantiers navals, où est organisé le Limter-Is, un syndicat que lutte dans la ligne du syndicalisme des classes, chaque type de résistance et la revendication des droits deviennent les cibles des intenses attaques des patrons, de l »Etat et des fascistes civils. Surtout, les tentatives pour s'organiser du syndicat s'affrontent à une forte collaboration des patrons, qui sont organisés qui sont organisés dans la GISBIR (Union des Entrepreneurs de la Construction Arsenal). Dans quelques ocrassions aussi avec un soutient financier et matériel ils garantissent que le patron dont une résistance a surgi dans son entreprise, n'accepte pas l'organisation syndicale des ouvriers. C'est que les patrons des chantiers navals savent très bien que les étincelles de l'organisation et de la résistance dans les chantiers navals a un potentiel de généralisation très rapide. Comme résultat des élections du 2 juillet, GISBIR a envoyé deux de ses membres au Congrès. Ali Torlak, le patron d'un chantier naval a été élu député du MHP fasciste (Parti du Mouvement National) et Mehmet Ali Yardimci du AKP (Parti du Développement et de la Justice) qui est le parti au gouvernement.
Effectivement, Torlak a continué à être le portevoix des patrons des chantiers navals aussi au Congrès, en disant le suivant après les morts : « C'est un accident. La négligence des ouvriers peut aussi causer les accidents. Il fait chaud. On leur dit de porter leurs casques et leurs gants, mais les ouvriers le négligent »
Les ouvriers des chantiers navals ont réagit contre les accidents des deux dernières semaines à travers des actions. Aux ouvriers que sont sorties dans les rues sous la direction de leur syndicat Limter-Is, leur ont porté leur soutient beaucoup des syndicats et diverses organisations révolutionnaires et démocratiques, entre elles aussi le syndicat Deri-Is lequel est organisé dans la région de la production du cuir à Tuzla. A coté des réclamations telles que la sécurité au travail, le droit de s'organiser en syndicats et d'avoir des assurances, les ouvriers exigent aussi la création des conseils pour enquêter sur les accidents du travail, dans lesquels aussi prendraient part le syndicat el les chambres des différentes professions.
La lutte des ouvriers des chantiers navals contre les crimes du travail n'est pas un fait nouveau. Limter-Is a été actif contre les crimes du travail aussi dans les dernières années. Pendant la journée organisée par le syndicat en 2005, sous la consigne « Ca suffit ! », des milliers d'ouvriers ont coupé les routes et ont marché vers le Chantier Naval de Torgem. Le syndicat essaye d'organiser la conscience et la résistance à travers des actions continues dans la région de production après les accidents des dernières semaines.
Rébellion contre les démolitions dans les quartiers ouvriers
Tandis que les réactions continuaient contre les 5 morts, un derrière l'autre, dans les chantiers navals, des résistances ont surgi dans les quartiers ouvriers de Tuzla contre les démolitions des maisons.
Premièrement les équipes de démolition ont été chassés du quartier avec une résistance de rue le 4 septembre, dans le quartier ouvrier Miman Sinan à Tuzla. Après, les équipes de démolition accompagnée par la police sont rentrés dans le quartier Sifa le 12 septembre à 5 heures du matin. Apprenant la démolition, le peuple est sorti immédiatement dans les rues pour défendre leur droit à l'habitat. La police a fait usage des bombes lacrymogènes contre les travailleurs que résistaient et a tiré contre le peuple. Pendant les affrontements qui ont duré plus de 10 heures, le peuple a fait des barricades partout dans le quartier et a fermé l'autoroute E-5 pendant plus d'une heure. 58 travailleurs ont été détenus dans les affrontements et 8 d'entre eux ont été emprisonnés.

Les opportunités de la résistance unie


Ces luttes que ce sont développées sur deux chemins à Tuzla ont démontré qu'il est possible une grève et une résistance unies que surgirait depuis les régions de la production naval et du cuir, que sont les zones de travail des ouvriers dans la région et depuis les quartiers qui sont leur espace de vie. Car même l'Etat qu'a aussi conscience de cette importante opportunité, avait fermé la route autour de 2 kms entre le quartier et la région des chantiers navals, le jour qu'a eu lieu l'attaque. Aujourd'hui il est difficile de dire que les travailleurs de Tuzla peuvent comprendre la relation ente le quartier et la région de production. Maintenant, la lutte dans les quartiers contre les démolitions des maisons et la lute dans les régions de production contre les crimes du travail, le travail de sous-traitance e les obstacles pour s'organiser en syndicat, se développent sur deux chemins différents. Le fait que le peuple du quartier n'est pas organisé dans une organisation concrète, est l'aspect le plus faible de la possibilité d'une résistance unie. Cependant, autant les dimensions de l'exploitation dans les chantiers navals, comme la démolition des maisons des ouvriers ce sont les résultats des politiques néo libérales du capital. Démonter ces attaques c'est possible seulement à travers une ligne unie des différentes luttes dans les chantiers navals, dans la région de production du cuir et dans les quartiers ouvriers contre le capital et son Etat. Les communistes continueront avec leurs initiatives et leurs efforts dans ce sens.
D'un autre coté, le fait que les négociations pour les accords collectifs dans différents secteurs de l'industrie se soient embourbées et que les syndicats n'aient pas pu augmenter un processus d'actions considérables, a mené à ‘actualité la question : « Comment peut être lancé en avant le mouvement ouvrier ? ». Les syndicalistes socialistes, révolutionnaires et progressistes ont commencé à discuter sur cette question. On sait que la position déterminée du syndicat Hava-Is a joué aussi un rôle dans ceci. Un processus pour inclure les bases dans les différentes discussions et développer une lutte pratique en commun sans perdre du temps, servira beaucoup en dépassant l'embourbement de la lutte de la classe ouvrière.

*Crimes du travail : C'est ainsi comme les ouvriers en Turquie et au Kurdistan du Nord appellent les accidents du travail.