Genève 3
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Biden a rencontré le premier ministre Davutoglu et le président Erdogan à propos du même sujet. R. Erdogan avait dit avoir effacé J. Biden de sa liste mais il l’a tout de même rencontré. Après explication de leur part, le sujet de la rencontre a pu être plus lucide: Qui participera à la réunion qui aura lieu à Genève concernant la guerre en Syrie et la lutte contre DAESH. Les relations Turquie-Irak et Turquie-Israel ont été prises en compte. Mais également le problème concernant Chypre. Biden a également évoqué le problème kurde, et a proposé de régler cela sous forme de dialogue.

Selon les médias du monde entier, les parties en présence ont atteint un certain consensus sur l'intégrité territoriale de l'Irak. L’Etat impérialiste américain, en relation tumultueuse avec l’Irak, se trouve en concurrence avec la Russie et l’Iran sur le territoire de l’Irak et soutient au même moment la présence des force militaires turques en Irak.

En particulier, les changements dans l'équilibre des forces en raison de la présence de la Russie en Syrie, les Etats-Unis travaillent sur la réorganisation des relations entre Israël et la Turquie et poursuivent les négociations pour le rétablissement des relations entre les deux pays. Bien sûr, le problème ici ne se limite pas aux relations entre la Turquie et Israël, mais aussi la réorganisation des relations entre la Turquie et l'Egypte. L’état impérialiste américain veut prendre possession des sources d’énergie (gaz et pétrole) se trouvant dans l’Est de la Méditerranée et veut en faire la distribution dans le monde entier en partant de l’Europe. Il voudrait aussi vaincre les forces alliées du Moyen-Orient et pour ce, il faut que la Turquie règle ses relations avec Israël et l’Egypte. La question chypriote dans le cadre de l'énergie et de conduite dans la Méditerranée orientale est très importante.

Le principal ordre du jour des deux réunions est bien sûr de choisir les parties qui vont assister aux conférences sur la Syrie ainsi que de discuter et d’observer la manière dont la Russie, les USA et la Turquie luttent contre DAESH.

Malgré la grande coalition formée par un grand nombre de pays pour la lutte contre DAESH, les USA ne disposant pas d’armée pouvant attaquer sur les terres en Syrie, ils ont demandé à la Turquie d’être plus actif et de se battre face aux combattants de l’EI. De plus, les USA ont entrepris une démarche visant à la fermeture des frontières et ils seraient prêt à procurer l’aide nécessaire. Mais, face à cela, le dictateur fasciste a répliqué «Oui, je pourrais bombarder le pays comme auparavant, mais il y la Russie à présent». De plus, il s’oppose à la rencontre avec le PYD, force kurde qui lutte contre l’EI, «il y a une ligne rouge à ne pas franchir» selon lui.

Ces faits doivent être importants étant donné que B. Obama lors d’un coup de fil passé à T. Erdogan a précisé que J. Biden vient pour régler ces problèmes.

La guerre en Syrie concerne tout le monde et pas seulement le Moyen-Orient. Aujourd’hui, la guerre au Moyen-Orient a pour centre la Syrie, à cause des conflits entre les états impérialistes dans une région étroite avec des armes sophistiquées. Il s’agit d’une guerre par procuration. Le problème n’est plus le fait qu’al-Asad devrait partir ou non. Ce qui semble important aujourd’hui, c’est de savoir pour quel état impérialiste avec qui la Syrie va s’allier. Pour cela, ils défendent un maximum leurs intérêts à Genève.

Ce que nous pouvons constater, c’est qu’ils n’ont pas pu déterminer qui était le plus fort alors qu’ils ont entrepris des pourparlers. Ils tentent donc de savoir quelle formule est la plus adéquate pour plaire à la Turquie. Voilà pourquoi il y a de nombreuses failles dans les diverses rencontres. Ni les Kurdes, ni la révolution de Rojava, ni l’autonomie du peuple, ni les Arabes, ni les réfugiés noyés dans les mers ne les intéressent. Le fait de discuter sur la participation ou non des représentants du PYD à la réunion démontre bien que les fait cités n’ont n’aucune importance. La création d’un système d’autonomie démocratique à Rojava dérange les autres états impérialistes. Cette révolution étant un exemple pour le reste du monde, cela est dérangeant. Voilà une des raisons pour laquelle les états s’opposent à la présence du PYD à la réunion qui va se dérouler à Genève car s’ils acceptent la présence de ces derniers, ils sembleront accepter le système établi à Rojava.


 

 

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Biden a rencontré le premier ministre Davutoglu et le président Erdogan à propos du même sujet. R. Erdogan avait dit avoir effacé J. Biden de sa liste mais il l’a tout de même rencontré. Après explication de leur part, le sujet de la rencontre a pu être plus lucide: Qui participera à la réunion qui aura lieu à Genève concernant la guerre en Syrie et la lutte contre DAESH. Les relations Turquie-Irak et Turquie-Israel ont été prises en compte. Mais également le problème concernant Chypre. Biden a également évoqué le problème kurde, et a proposé de régler cela sous forme de dialogue.

Selon les médias du monde entier, les parties en présence ont atteint un certain consensus sur l'intégrité territoriale de l'Irak. L’Etat impérialiste américain, en relation tumultueuse avec l’Irak, se trouve en concurrence avec la Russie et l’Iran sur le territoire de l’Irak et soutient au même moment la présence des force militaires turques en Irak.

En particulier, les changements dans l'équilibre des forces en raison de la présence de la Russie en Syrie, les Etats-Unis travaillent sur la réorganisation des relations entre Israël et la Turquie et poursuivent les négociations pour le rétablissement des relations entre les deux pays. Bien sûr, le problème ici ne se limite pas aux relations entre la Turquie et Israël, mais aussi la réorganisation des relations entre la Turquie et l'Egypte. L’état impérialiste américain veut prendre possession des sources d’énergie (gaz et pétrole) se trouvant dans l’Est de la Méditerranée et veut en faire la distribution dans le monde entier en partant de l’Europe. Il voudrait aussi vaincre les forces alliées du Moyen-Orient et pour ce, il faut que la Turquie règle ses relations avec Israël et l’Egypte. La question chypriote dans le cadre de l'énergie et de conduite dans la Méditerranée orientale est très importante.

Le principal ordre du jour des deux réunions est bien sûr de choisir les parties qui vont assister aux conférences sur la Syrie ainsi que de discuter et d’observer la manière dont la Russie, les USA et la Turquie luttent contre DAESH.

Malgré la grande coalition formée par un grand nombre de pays pour la lutte contre DAESH, les USA ne disposant pas d’armée pouvant attaquer sur les terres en Syrie, ils ont demandé à la Turquie d’être plus actif et de se battre face aux combattants de l’EI. De plus, les USA ont entrepris une démarche visant à la fermeture des frontières et ils seraient prêt à procurer l’aide nécessaire. Mais, face à cela, le dictateur fasciste a répliqué «Oui, je pourrais bombarder le pays comme auparavant, mais il y la Russie à présent». De plus, il s’oppose à la rencontre avec le PYD, force kurde qui lutte contre l’EI, «il y a une ligne rouge à ne pas franchir» selon lui.

Ces faits doivent être importants étant donné que B. Obama lors d’un coup de fil passé à T. Erdogan a précisé que J. Biden vient pour régler ces problèmes.

La guerre en Syrie concerne tout le monde et pas seulement le Moyen-Orient. Aujourd’hui, la guerre au Moyen-Orient a pour centre la Syrie, à cause des conflits entre les états impérialistes dans une région étroite avec des armes sophistiquées. Il s’agit d’une guerre par procuration. Le problème n’est plus le fait qu’al-Asad devrait partir ou non. Ce qui semble important aujourd’hui, c’est de savoir pour quel état impérialiste avec qui la Syrie va s’allier. Pour cela, ils défendent un maximum leurs intérêts à Genève.

Ce que nous pouvons constater, c’est qu’ils n’ont pas pu déterminer qui était le plus fort alors qu’ils ont entrepris des pourparlers. Ils tentent donc de savoir quelle formule est la plus adéquate pour plaire à la Turquie. Voilà pourquoi il y a de nombreuses failles dans les diverses rencontres. Ni les Kurdes, ni la révolution de Rojava, ni l’autonomie du peuple, ni les Arabes, ni les réfugiés noyés dans les mers ne les intéressent. Le fait de discuter sur la participation ou non des représentants du PYD à la réunion démontre bien que les fait cités n’ont n’aucune importance. La création d’un système d’autonomie démocratique à Rojava dérange les autres états impérialistes. Cette révolution étant un exemple pour le reste du monde, cela est dérangeant. Voilà une des raisons pour laquelle les états s’opposent à la présence du PYD à la réunion qui va se dérouler à Genève car s’ils acceptent la présence de ces derniers, ils sembleront accepter le système établi à Rojava.