La terreur de la TMY s'intensifie
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La terreur d'état, dont les limites légales ont été amplifiées par la nouvelle Loi Anti-terroriste (TMY) a commencé à se sentir sans tarder, après l'approbation de la loi par le Congrès. La loi, que signifie la réduction du droit d'expression et opinion, d'action et d'organisation des ouvriers et des travailleurs, facilite la répression et la censure contre la presse dissidente, surtout contre la presse nationale kurde et la traque des partis politiques et des organisations démocratiques. Donne à la police l'autorité d'ouvrir le feu, facilite les détentions arbitraires, prépare la base nécessaire pour l'accroissement de la torture dans les prisons et rend encore plus difficile les jugements aux contre guérilléros et tortionnaires.

La presse nationale kurde, qui était une des cibles prioritaires de la loi, s'est affronté immédiatement avec l'offensive d'arrêt de publication et distribution des journaux. Le 4 août, le journal « Ukede Ozgur Gundem » a reçu une prohibition de publication pour 15 jours, sous le prétexte de « faire de la propagande chaque jour de l'organisation terroriste ». Grâce à la position prise par diverses organisations démocratiques de masses et la presse révolutionnaire qui ont défendu le journal, et avec le prétexte que les articles de la TMY ont été envoyés au Tribunal de Constitution par le président, cette peine a été abrogée .

Le journal « Ulkede Ozgur Gundem » contre lequel avaient initié 550 procès judiciaires, jusqu'au 20 juillet, a été ciblé plusieurs fois par les généraux et le gouvernement dans les derniers mois, ainsi comme le ciblent constamment depuis plusieurs années. Aussi la revue mensuelle « Ozgur Halk » a reçue une peine de fermeture d'un mois, sous un prétexte similaire.

Le 12 août, la police a ouvert le feu sur deux jeunes à Adana pour avoir distribué du matériel informatif sur le 15 août, jour dans lequel le PKK a initié la lutte armée. Tandis qu'un d'eux a été blessé dans le dos, l'autre, Fevzi Abik âgé de 15 ans, qu'avait été blessé dans la tête a perdu sa vie quatre jours après. Ainsi la déclaration faite par le Premier Ministre, Erdogan, dans la période de soulèvement de Amed, « Les forces de sécurité feront le nécessaire, peu importe qu'il s'agisse d'une femme ou d'un enfant », a été réalisé encore une fois de plus avec la mentalité dont la TMY se basait. Le massacre des enfants pendant le soulèvement a été assuré légalement avec l'acceptation de la TMY. La exécution extrajudiciaire du 12 août, a été un produit de la reconnaissance de la liberté de la police pour massacrer à travers la légalisation de l'autorité d'ouvrir le feu.

Les dirigeants et les membres du syndicat Limter-Is, lesquels ont protesté pour les licenciements et les tueries, du aux conditions peu sûres de travail dans le quartier de Tuzla à Istanbul, que se sont exposé plusieurs fois aux attaques et aux détentions policières.

Et il y a une augmentation dans le nombre de processus légaux contre les intellectuels, artistes et écrivains depuis que la TMY est rentré en vigueur.

Ont été arrêtés 60 révolutionnaires dans l'attaque des gendarmes et la tentative de lynchage par les fascistes civils, contre le camp d'été de la TAYAD (Association de Solidarité et d'Aide aux Proches des Prisonniers).

Quelques actions de solidarité avec la Palestine et le Liban ont été attaquées par la police. La « boutique de solidarité » tenue par la ESP (Plateforme Socialiste des Opprimés) a été attaquée deux fois dans deux jours.

Tandis que les actions organisées concernant le début de la lutte armée par le PKK, ont été réprimées avec la terreur policière, ils ont ouvert le feu sur les manifestants dans le quartier de Gazi à Istanbul.

La police a stoppé le véhicule des participants au camp d'été, organisée par le EKB (Association des Femmes Travailleuses) quand elles revenaient du camp, et ont fouillé, arbitrairement, pendant 8 heures sous le prétexte qu'il y avait des membres de l'organisation terroriste entre elles.

D'autre part, les organisations révolutionnaires, démocratiques et patriotiques ne restent pas silencieuses devant des telles pratiques de la TMY. Le journal « Ulkede Ozgur Gundem » a été défendu par le journal « ATILIM », par la ESP, la SGD et les organisations nationalistes kurdes, à travers de différentes manifestations, visites de solidarité et vente du journal dans les rues. M'assassinat de Fevzi Abik a été dénoncé dans diverses villes avec des manifestations et ceux qui ont protesté ont demandé que les assassins soient jugés.

Comme ce qui est arrivé dans l'attitude de résistance démontrée par la ESP, pendant les attaques policières, contre ses actions dans les rues et par le TAYAD, pendant l'attaque contre son camp d'été, l'attitude déterminée de Limter-Is, qui est à la rue à nouveau, après chaque attaque et détention, la résistance de facto contre les pratiques de la Loi, la défense de la liberté de discours et d'action dans la rue et la lutte pour gagner des positions, et l'effort pour faire la loi inefficace dans le fait qu'ils forment une dimension très importante de la lutte contre la TMY.

 

 

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La terreur d'état, dont les limites légales ont été amplifiées par la nouvelle Loi Anti-terroriste (TMY) a commencé à se sentir sans tarder, après l'approbation de la loi par le Congrès. La loi, que signifie la réduction du droit d'expression et opinion, d'action et d'organisation des ouvriers et des travailleurs, facilite la répression et la censure contre la presse dissidente, surtout contre la presse nationale kurde et la traque des partis politiques et des organisations démocratiques. Donne à la police l'autorité d'ouvrir le feu, facilite les détentions arbitraires, prépare la base nécessaire pour l'accroissement de la torture dans les prisons et rend encore plus difficile les jugements aux contre guérilléros et tortionnaires.

La presse nationale kurde, qui était une des cibles prioritaires de la loi, s'est affronté immédiatement avec l'offensive d'arrêt de publication et distribution des journaux. Le 4 août, le journal « Ukede Ozgur Gundem » a reçu une prohibition de publication pour 15 jours, sous le prétexte de « faire de la propagande chaque jour de l'organisation terroriste ». Grâce à la position prise par diverses organisations démocratiques de masses et la presse révolutionnaire qui ont défendu le journal, et avec le prétexte que les articles de la TMY ont été envoyés au Tribunal de Constitution par le président, cette peine a été abrogée .

Le journal « Ulkede Ozgur Gundem » contre lequel avaient initié 550 procès judiciaires, jusqu'au 20 juillet, a été ciblé plusieurs fois par les généraux et le gouvernement dans les derniers mois, ainsi comme le ciblent constamment depuis plusieurs années. Aussi la revue mensuelle « Ozgur Halk » a reçue une peine de fermeture d'un mois, sous un prétexte similaire.

Le 12 août, la police a ouvert le feu sur deux jeunes à Adana pour avoir distribué du matériel informatif sur le 15 août, jour dans lequel le PKK a initié la lutte armée. Tandis qu'un d'eux a été blessé dans le dos, l'autre, Fevzi Abik âgé de 15 ans, qu'avait été blessé dans la tête a perdu sa vie quatre jours après. Ainsi la déclaration faite par le Premier Ministre, Erdogan, dans la période de soulèvement de Amed, « Les forces de sécurité feront le nécessaire, peu importe qu'il s'agisse d'une femme ou d'un enfant », a été réalisé encore une fois de plus avec la mentalité dont la TMY se basait. Le massacre des enfants pendant le soulèvement a été assuré légalement avec l'acceptation de la TMY. La exécution extrajudiciaire du 12 août, a été un produit de la reconnaissance de la liberté de la police pour massacrer à travers la légalisation de l'autorité d'ouvrir le feu.

Les dirigeants et les membres du syndicat Limter-Is, lesquels ont protesté pour les licenciements et les tueries, du aux conditions peu sûres de travail dans le quartier de Tuzla à Istanbul, que se sont exposé plusieurs fois aux attaques et aux détentions policières.

Et il y a une augmentation dans le nombre de processus légaux contre les intellectuels, artistes et écrivains depuis que la TMY est rentré en vigueur.

Ont été arrêtés 60 révolutionnaires dans l'attaque des gendarmes et la tentative de lynchage par les fascistes civils, contre le camp d'été de la TAYAD (Association de Solidarité et d'Aide aux Proches des Prisonniers).

Quelques actions de solidarité avec la Palestine et le Liban ont été attaquées par la police. La « boutique de solidarité » tenue par la ESP (Plateforme Socialiste des Opprimés) a été attaquée deux fois dans deux jours.

Tandis que les actions organisées concernant le début de la lutte armée par le PKK, ont été réprimées avec la terreur policière, ils ont ouvert le feu sur les manifestants dans le quartier de Gazi à Istanbul.

La police a stoppé le véhicule des participants au camp d'été, organisée par le EKB (Association des Femmes Travailleuses) quand elles revenaient du camp, et ont fouillé, arbitrairement, pendant 8 heures sous le prétexte qu'il y avait des membres de l'organisation terroriste entre elles.

D'autre part, les organisations révolutionnaires, démocratiques et patriotiques ne restent pas silencieuses devant des telles pratiques de la TMY. Le journal « Ulkede Ozgur Gundem » a été défendu par le journal « ATILIM », par la ESP, la SGD et les organisations nationalistes kurdes, à travers de différentes manifestations, visites de solidarité et vente du journal dans les rues. M'assassinat de Fevzi Abik a été dénoncé dans diverses villes avec des manifestations et ceux qui ont protesté ont demandé que les assassins soient jugés.

Comme ce qui est arrivé dans l'attitude de résistance démontrée par la ESP, pendant les attaques policières, contre ses actions dans les rues et par le TAYAD, pendant l'attaque contre son camp d'été, l'attitude déterminée de Limter-Is, qui est à la rue à nouveau, après chaque attaque et détention, la résistance de facto contre les pratiques de la Loi, la défense de la liberté de discours et d'action dans la rue et la lutte pour gagner des positions, et l'effort pour faire la loi inefficace dans le fait qu'ils forment une dimension très importante de la lutte contre la TMY.