Les guerres de palais
Share on Facebook Share on Twitter
 
Other articles
 

La question de Chypre a fait s'affronter différentes forces du régime. La proposition sur Chypre présentée à la Commission de l'UE par le gouvernement a causé encore une fois un affrontement entre les différentes forces du régime fasciste et la déclaration des ceux-ci sur sa considération de l'avenir de la Turquie.
Autant Y. Buyukanit, le Chef de l'Etat majeur, comme A.N. Sezer, le Président doivent s'être ressenti beaucoup pour que le gouvernement ait informé la commission de l'UE, sans leur demander, qu'ils vont ouvrir un aéroport et un port au profit de la partie grec de Chypre, car ils ont fait des déclarations les une derrières les autres, après avoir appris cet événement. Le Che de l'Eta Majeur a dit que «a appris ceci par la télévision, tandis que le président a dit que « on ne lui a pas informé ni directe ni indirectement». On connaît ce qui est arrivé après.
Ils ont continué les discussions par les moyens de communication en disant «nous n'avons pas à vous informer», «nous vous avons informé», ‘non, on n'a pas été informés», etc.
Le Premier Ministre s'est retrouvé avec le Président et le Chef l'Etat Majeur, au Palais de Cankaya (ce palais est le plais présidentiel) pour la réunion du «Comité National» le 14 décembre 2006, le jour que le porte-voix a annoncé la proposition de la Turquie. Mais il ne les a pas informé de ceci. Ceci ne signifiait rien de plus que faire passer le message «Etant le gouvernement, nous déterminons la politique y compris sur les thèmes qui ont une grave importance pour la Turquie, nous n'avons pas à solliciter vos opinions». Et c'est qui était important c'est la réaction que recevraient après avoir donné une tel message. Autant le Président comme Le Chef De l'Etat Majeur n'a pas tardé à montrer leur réaction attendue. Le manque d'information et la réaction montrent que jouent déjà cartes sur table. Les relations entre trois institutions au sommet de l'état sont arrivées presque au point zéro. La polarisation entre la Présidence et l'Etat Majeur d'un coté et le Premier Ministre et le Congrès d'autre coté a le caractère de continuer à s'approfondir jusqu'à l'élection du nouveau président.
La guerre de Cankaya (le palais du président) a commencé sous le prétexte du problème de Chypre. Le AKP et la TUSIAD pensent qu'avec la concession à l'UE concernant Chypre, dans laquelle insistait, un «grand» avantage serait conquis et l'obstacle le plus grand devant l'intégration à l'UE serait éliminé. L'armée (aussi le président et le CHP), dans le front opposé, ont comme point de vue que Chypre est une question «nationale» avec une importance stratégique pour la Turquie et cependant s'opposent fortement à la politique du gouvernement et de la TUSIAD.
Cette lutte à l'intérieur du régime est une certaine étape du processus vers les élections présidentielles. Les deux cotés se préparent dès maintenant pour ces élections que auront lieu en avril 2007. L'armée, le président et d'autres forces qu'affirment être «les protecteurs de la république», considèrent qu'un président des files du AKP serait un danger pour le régime futur. En réalité, la Présidence de la République n'est pas une institution décisive pour déterminer la politique de la bourgeoisie, mais sa valeur symbolique est très grande pour les Kémalistes. A cause de ceci, considèrent la perte de cette institution comme la stabilisation des fondements du régime. Et ainsi, on dit depuis longtemps que le Premier Ministre actuel ne doit pas être candidat à la présidence de la république, de plus, le président de la république, Sezer propose des élections avancées pour empêcher ceci. Tous ces événements, la bataille des mots et les menaces réciproques montrent que les forces du régime sont concentrées dans les élections présidentielles et que ces élections redéfiniront la balance des forces entre les forces du régime. L'armée que se considère comme responsable de l'avenir de la Turquie, annonce à chaque occasion qu'il fera une nouvelle «régulation fine» pour affronter n'emporte quel événement «contre la base du régime» que pourrait l'affaiblir et que puisse le distancer des mécanismes de décision politique. L'armée, qui a obligé a Erkaban et Ciller à renoncer du gouvernement le 28 février 1996, que les avait menacé en leur disant qu'ils mobiliseraient les blindés contre eux, s'ils ne partaient pas, et qu'il a obtenu ce qu'il voulait à travers cette attitude, montre clairement que peut agir de la même manière aussi aujourd'hui. Lever la consigne de la «république laïque» et déclarer presque chaque affaire politique comme ‘matière nationale», ce sont les uniques armes de l'armée dans cette «lutte des chiens».
La polarisation des forces internes du régime est très évidente.

 

 

Archive

 

2019
Avril Mars
Février Janvier
2018
Décembre Octobre
2016
Août Juillet
Juin Mai
Mars Février

 

Les guerres de palais
fc Share on Twitter
 

La question de Chypre a fait s'affronter différentes forces du régime. La proposition sur Chypre présentée à la Commission de l'UE par le gouvernement a causé encore une fois un affrontement entre les différentes forces du régime fasciste et la déclaration des ceux-ci sur sa considération de l'avenir de la Turquie.
Autant Y. Buyukanit, le Chef de l'Etat majeur, comme A.N. Sezer, le Président doivent s'être ressenti beaucoup pour que le gouvernement ait informé la commission de l'UE, sans leur demander, qu'ils vont ouvrir un aéroport et un port au profit de la partie grec de Chypre, car ils ont fait des déclarations les une derrières les autres, après avoir appris cet événement. Le Che de l'Eta Majeur a dit que «a appris ceci par la télévision, tandis que le président a dit que « on ne lui a pas informé ni directe ni indirectement». On connaît ce qui est arrivé après.
Ils ont continué les discussions par les moyens de communication en disant «nous n'avons pas à vous informer», «nous vous avons informé», ‘non, on n'a pas été informés», etc.
Le Premier Ministre s'est retrouvé avec le Président et le Chef l'Etat Majeur, au Palais de Cankaya (ce palais est le plais présidentiel) pour la réunion du «Comité National» le 14 décembre 2006, le jour que le porte-voix a annoncé la proposition de la Turquie. Mais il ne les a pas informé de ceci. Ceci ne signifiait rien de plus que faire passer le message «Etant le gouvernement, nous déterminons la politique y compris sur les thèmes qui ont une grave importance pour la Turquie, nous n'avons pas à solliciter vos opinions». Et c'est qui était important c'est la réaction que recevraient après avoir donné une tel message. Autant le Président comme Le Chef De l'Etat Majeur n'a pas tardé à montrer leur réaction attendue. Le manque d'information et la réaction montrent que jouent déjà cartes sur table. Les relations entre trois institutions au sommet de l'état sont arrivées presque au point zéro. La polarisation entre la Présidence et l'Etat Majeur d'un coté et le Premier Ministre et le Congrès d'autre coté a le caractère de continuer à s'approfondir jusqu'à l'élection du nouveau président.
La guerre de Cankaya (le palais du président) a commencé sous le prétexte du problème de Chypre. Le AKP et la TUSIAD pensent qu'avec la concession à l'UE concernant Chypre, dans laquelle insistait, un «grand» avantage serait conquis et l'obstacle le plus grand devant l'intégration à l'UE serait éliminé. L'armée (aussi le président et le CHP), dans le front opposé, ont comme point de vue que Chypre est une question «nationale» avec une importance stratégique pour la Turquie et cependant s'opposent fortement à la politique du gouvernement et de la TUSIAD.
Cette lutte à l'intérieur du régime est une certaine étape du processus vers les élections présidentielles. Les deux cotés se préparent dès maintenant pour ces élections que auront lieu en avril 2007. L'armée, le président et d'autres forces qu'affirment être «les protecteurs de la république», considèrent qu'un président des files du AKP serait un danger pour le régime futur. En réalité, la Présidence de la République n'est pas une institution décisive pour déterminer la politique de la bourgeoisie, mais sa valeur symbolique est très grande pour les Kémalistes. A cause de ceci, considèrent la perte de cette institution comme la stabilisation des fondements du régime. Et ainsi, on dit depuis longtemps que le Premier Ministre actuel ne doit pas être candidat à la présidence de la république, de plus, le président de la république, Sezer propose des élections avancées pour empêcher ceci. Tous ces événements, la bataille des mots et les menaces réciproques montrent que les forces du régime sont concentrées dans les élections présidentielles et que ces élections redéfiniront la balance des forces entre les forces du régime. L'armée que se considère comme responsable de l'avenir de la Turquie, annonce à chaque occasion qu'il fera une nouvelle «régulation fine» pour affronter n'emporte quel événement «contre la base du régime» que pourrait l'affaiblir et que puisse le distancer des mécanismes de décision politique. L'armée, qui a obligé a Erkaban et Ciller à renoncer du gouvernement le 28 février 1996, que les avait menacé en leur disant qu'ils mobiliseraient les blindés contre eux, s'ils ne partaient pas, et qu'il a obtenu ce qu'il voulait à travers cette attitude, montre clairement que peut agir de la même manière aussi aujourd'hui. Lever la consigne de la «république laïque» et déclarer presque chaque affaire politique comme ‘matière nationale», ce sont les uniques armes de l'armée dans cette «lutte des chiens».
La polarisation des forces internes du régime est très évidente.